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Arles : Salerno dégaine
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Publié 13/09/2010 à 09:39 GMT+2
"Danseuses", "quilles", "enquête pour match vendu"... Marcel Salerno, président d'Arles-Avignon, a peu apprécié la cinquième défaite de son club à Paris samedi (4-0). Il l'exprime dans L'Equipe avec des mots très fleuris.
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Crédit: Eurosport
Auteur d'une cinquième défaite en cinq matches, Arles-Avignon a touché le fond. Plus précisément, il ne l'a jamais quitté et ne semble pas en voir les moyens. Depuis son accession surprise en Ligue 1, l'équipe phare du mercato (18 recrues) squatte le fond du classement. Pour l'instant, Marcel Salerno refuse de se voir d'ores et déjà condamné à la descente. "Nous ne sommes qu'à cinq points de retard d'un groupe de six ou sept équipes. On ne va pas abdiquer", estime le président. Mais le dernier revers en date, face au PSG (0-4), l'inquiète davantage que les quatre précédents. "On a eu quatre défaites honorables mais celle à Paris est beaucoup plus alarmante. Avec l'équipe des moins de 19 ans, on n'aurait pas été plus minables, s'emporte-t-il dans L'Equipe. A part pour contestation, on n'a pas eu un seul avertissement. Ce qui prouve que notre équipe était démobilisée ou ... je ne sais pas".
"Des joueurs n'ont pas leur place"
Visiblement très remonté après ses joueurs, Marcel Salerno va même plus loin. "Je n'ai pas engagé des danseuses et (samedi) soir, j'ai vu des danseuses, accuse-t-il. On va les mettre devant leurs responsabilités. Notre équipe s'est couchée devant Paris, je veux en connaître les raisons". Pour l'heure, la tête de Michel Estevan n'est pas menacée. Mais le président de l'ACA s'interroge et menace de prendre des mesures : "Ne cherchez pas de fautif chez l'entraîneur, le président, le gardien ou l'avant-centre. Si je connaissais les raisons, j'aurais pris des décisions aussitôt après le match. Là, je ne sais pas. Peut-être que des joueurs n'ont pas leur place chez nous. Mais n'attendez pas de grande révolution".
En attendant, M. Salerno a un conseil pour Antoine Kombouaré et les Parisiens. "Je me demande même si mes joueurs n'ont pas été drogués. J'espère que Kombouaré ne va pas utiliser ce match comme une référence car il a joué contre des quilles. En fin de saison, face à un PSG qui joue le titre, ça nous aurait valu une enquête pour match vendu !", estime-t-il dans le quotidien. Le président attend donc une réaction de ses troupes au risque de vivre la même saison que Grenoble lors de l'exercice précédent. "Sauf que Grenoble n'avait pas réussite. Contre Paris, ce n'était pas un problème de réussite", coupe-t-il. Le message est clair.
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