"Lille n'est pas habitué"

L.G. : Je ne suis pas encore à 100%. Je me ressens toujours de ce coup reçu. On va voir l’évolution cette semaine, mais ça devrait aller. Je serai sur le terrain à Lyon. En tout cas, j’ai très envie d’y être.

L.G. : Si on veut être champion, il faut tout faire pour prendre les trois points. Mais si Lille remporte ses cinq matches, il sera champion quoi qu’il arrive. Mais moi, j’ai confiance en mon équipe. Il y a des joueurs qui savent ce que c’est que gagner quand la pression est au maximum. Ce n’est pas facile pour une équipe comme Lille qui n’est pas habituée à lutter pour le titre. Surtout quand derrière il y a une équipe championne en titre comme l’OM…

L.G. : Celui qui finit champion est forcément le meilleur. Actuellement, Lille est premier donc c’est la meilleure équipe. Il y a peu, c’était nous. On verra à la fin qui aura mérité d’être champion. Concernant l’OM, je trouve que nous avons réalisé un championnat très irrégulier en alternant des bons matchs et des moins bons.

L.G. : En Ligue 1, c’est dur de trouver des espaces. Moi, je trouve que c’est un championnat très compétitif. Je dirais que trois ou quatre équipes peuvent prétendre à remporter le titre. Le niveau est bon et tout le monde peut battre tout le monde.

L.G. : Je prends du plaisir à jouer au foot. Et je me dis que je suis un privilégié d’être dans un grand club comme l’OM. J’essaye de faire de bonnes choses. Après, ce n’est pas moi qui importe mais le résultat. Si je fais un grand match et qu’on perd cela ne sert à rien. Je n’aime d’ailleurs pas parler des cas individuels. Dans le foot, je pense qu’il faut d’abord regarder le collectif.

L.G. : Je n’évolue pas dans la même position que la saison dernière. Je suis très souvent dos au but. Mais mes caractéristiques sont toujours les mêmes. Je joue à une ou deux touches de balles. Je n’ai rien n’à démontrer à personne. Je veux simplement être utile à mon équipe et pas briller.

L.G. : Il faut que je m’adapte à mes coéquipiers. Dans une saison, on ne peut pas toujours avoir les mêmes joueurs sur le terrain. Il y a des blessés, des suspendus… Une bonne équipe ne doit pas remarquer quand quelqu’un est absent.

L.G. : Je ne sais pas. En ce moment, on entend beaucoup de choses sur moi, mais aussi sur l’entraîneur et certains de mes coéquipiers… Il me reste deux ans de contrat. On verra en fin de saison. Dans les grands clubs, il y a toujours des offres pour les joueurs et les entraîneurs. Mais ce n’est pas le moment de parler de tout ça. Il faut penser seulement à ce titre de champion de France.