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Nice bat Montpellier (2-0) et remonte à la 5e place

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 10/03/2013 à 16:01 GMT+1

Une semaine après sa déroute à Saint-Etienne (4-0), Nice s'est imposé face à Montpellier (2-0), grâce à un doublé de Stéphane Bahoken. Les Aiglons reviennent à hauteur de l’ASSE, 4e du classement. Les Héraultais, qui restaient pourtant sur trois succès consécutifs, sont toujours 7es.

Stéphane Bahoken Nice-Montpellier 10-03-2012

Crédit: AFP

Une semaine peut suffire à vous casser une dynamique. Et ça, Montpellier le constate aujourd’hui à ses dépens. Entre dimanche dernier et l’annonce de la non-reconduction de René Girard, le feuilleton Maradona et la défaite de ce dimanche à Nice (0-2), les Héraultais auront vécu une semaine agitée, et voient finalement leur belle série de victoires prendre fin.
Face au Gym, clairement, Montpellier n’y était pas durant près d’une heure. A l’inverse, Nice a su exploiter les failles adverses pour vite se mettre à l’abri, puis gérer son match et décrocher une victoire qui les maintient dans le groupe des poursuivants. La débâcle subie à Geoffroy-Guichard la semaine passée n’était donc qu’un accident.
Bahoken prend le relais
Auteur d’un début de match hésitant, Montpellier a été puni de sa frilosité par des Aiglons efficaces. Les hommes de Claude Puel ont fait mouche sur leur première approche grâce au jeune Bahoken, aligné en pointe à la place de Cvitanich (blessé) et Maupay (sur le banc). C’est lui qui a ouvert le score de près, en reprenant de près la 7e passe décisive de Bauthéac en L1 (1-0, 11e). A la peine au moment de se remettre dans le bon sens, Montpellier va encaisser quasiment dans la foulée le 2e but, toujours l’œuvre de Bahoken, légèrement hors-jeu au moment de pousser au fond un tir de Bruins renvoyé par le poteau (2-0, 24e). Orphelin de Cabella, le MHSC est longtemps apparu sans idées. Utaka et Belhanda ont paru bien seuls à se démener, et le champion en titre n’a même pas eu un seul tir cadré à se mettre sous la dent durant le premier acte.
Plus conquérants en seconde, les Montpelliérains se sont toutefois heurtés à un bloc niçois maitre de son sujet. Mais seuls les coups de pied arrêtés sont réellement venus menacer Ospina : un coup-franc de Mounier trop enlevé (58e), un autre de Belhanda sorti par le portier colombien (73e) et une tête d’Hilton hors-cadre (66e) auraient pu leur permettre de revenir dans le match, alors que de l’autre côté Bahoken aurait pu s’offrir un triplé (60e, 64e). Belhanda a bien trouvé la barre (87e), mais le réveil a été trop tardif. Avec sérieux, Nice remporte le duel des outsiders, et peut continuer de lorgner sur un strapontin européen. Ce n’est pas Montpellier qui peut en dire autant.
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