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Laurent Blanc annonce deux à quatre recrues au PSG malgré le fair-play financier

Wissem MEBTOUL

Mis à jour 23/05/2014 à 18:58 GMT+2

Dans un entretien accordé au Parisien où il balaie plusieurs sujets dont les Bleus, la Ligue des champions et le bilan de la saison, Laurent Blanc dévoile les tendances du mercato parisien et évoque, entre autres, le probable départ d'Alex.

Laurent Blanc sur le banc du PSG, Ligue 1 2013-2014

Crédit: AFP

Ce qu’il n’avait jamais dit 

Ménez et Alex vont partir: Sans surprise, le Cévenol a confirmé le départ du milieu offensif Jérémy Ménez dont le contrat arrive à échéance. Très peu utilisé cette saison (7 titularisations en Ligue1), l’ancien Giallorosso n’aura donc jamais réussi à convaincre le coach parisien, ni même le public. En revanche, Blanc a également confirmé à demi-mot que le Brésilien Alex (31 ans) devrait lui aussi plier bagage. Pénalisé par son statut de joueur extracommunautaire et en fin de contrat le mois prochain, le joueur aimerait prolonger jusqu’en 2015.
Il n’aurait toujours pas reçu de signe de la part des dirigeants du Paris Saint-Germain. Du coup, l’AC Milan serait à l’affût pour recruter celui qui perçoit 4 millions d’euros bruts de salaire annuel dans la capitale. " Pour Alex qui est aussi en fin de contrat, le dossier est plus complexe, mais on peut penser qu’il va partir. " Rappelons qu’en cas de départ d’Alex, le PSG pourrait se diriger vers un autre Brésilien, à savoir David Luiz (Chelsea). Le dossier du Brésilien de 27 ans serait d’ailleurs en bonne voie.
Thiago Motta, c'est son homme-clé: Depuis son arrivée dans le club de la capitale, le 31 janvier 2012, l'ancien joueur de l'Inter Milan est devenu le métronome du PSG. « Notre garantie dans le jeu, c’est Thiago Motta. Dès qu’il n’a pas été là, on l’a ressenti. Il est une base fondamentale de notre jeu.» Avec ou sans lui, Paris ne dispose plus de la même sérénité au milieu de terrain. La bonne nouvelle cette saison, c’est aussi que celui qui a été nommé dans l’équipe-type de la L1 a été épargné par la blessure. On rappellera que la saison dernière, il n’avait participé qu’à 15 rencontres avec le club parisien.
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Thiago Motta (PSG)

Crédit: Panoramic

Les phrases-cléfs de l'entretien

Des changements, pas de chamboulements. Ce sera entre deux et quatre recrues.
Si les sanctions infligées par l’UEFA dans le cadre du fair-play financier réduisent la marge de manœuvre des champions de France sur le marché, Paris compte bien attirer au minimum une pointure cet été par petites touches et ce n’est pas une surprise, c’est le nom du Belge de Chelsea, Eden Hazard (23 ans), qui revient avec insistance.
Un plan B ? Bien sûr. Il y a aussi un plan C. On va d’abord cibler les secteurs de jeu où on veut recruter et proposer trois solutions. Tout en sachant qu’on veut faire le plan A.
Laurent Blanc apprécie énormément le profil du Diable Rouge, il précise toutefois que si Hazard ne vient pas, Paris n’est pas en manque d’alternatives pour autant.
Les Bleus ? Ce n’était pas le bon timing. Je m’aperçois que diriger une sélection et un club, ce n’est pas la même chose. Et quand tu es plein d’énergie, il vaut mieux entraîner un club.
L'ancien sélectionneur est revenu sur son expérience personnelle mitigée (objectif sportif atteint à l’Euro, mais les circonstances extra-sportives [insultes de Samir Nasri à des journalistes, altercations entre joueurs dans les vestiaires et sur la pelouse...] ont terni le bilan du technicien) et en a profité pour évaluer les chances des Bleus au Brésil. "Il y a les favoris qu’on connaît, puis un tas d’équipes dont la France qui peuvent faire un très bon parcours. Une fois dans les phases finales, tout peut arriver."
On me dit que Paris a été frileux contre Chelsea. On a joué avec trois attaquants. C’est frileux ça ?
L’entraîneur du PSG, éclipsé par la réussite de José Mourinho, reconnaît une fois de plus sa part de responsabilité dans l’élimination par Chelsea en quart de finale de Ligue des champions tout en écartant le renoncement pur et simple à sa philosophie de jeu
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Ligue des champions 2014 Chelsea PSG Thiago Silva Fernando Torres

Crédit: Panoramic

L’instant drôle

C'est un principe intangible du foot : l'entraîneur est toujours responsable des résultats de son équipe, les bons comme les mauvais et lorsqu’on demande à Laurent Blanc si le PSG se serait qualifié en échangeant les entraineurs (Mourinho à Paris et Blanc à Chelsea), la réponse du Président est sans détour. "Et si on met Mourinho à l'Atletico Madrid et Simeone à Chelsea, c'est Chelsea qui va en finale ? C'est ridicule. Il faut aussi avoir l'habitude de ces matchs-là. Au retour, les joueurs parisiens cumulaient 345 matchs de Ligue des champions, ceux de Chelsea 550. Mourinho contre moi, c'est ridicule."

Où lire cet entretien en intégralité

Cet entretien est à lire dans les colonnes Parisien de ce vendredi 23 mai ou sur le site leParisien.fr
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