Ligue 1 - 15e journée: L'AS Monaco facile contre Rennes (2-0) à Louis II

Un après-midi sans souci pour Monaco. Jamais inquiétée par des Rennais inoffensifs, l’ASM a tranquillement dominé les Bretons samedi (2-0). Avec des buts de James Rodriguez et d’Anthony Martial, qui ont tous deux débloqué leur compteur en Ligue 1 sur la pelouse de Louis-II, les Monégasques ont ainsi engrangé une deuxième victoire consécutive.

Cela ne leur était plus arrivé depuis début septembre. Ils reprennent provisoirement la deuxième place du classement à Lille, qui se déplacera à Valenciennes dans la soirée (20h00), et reviennent à deux points du PSG, qui accueillera Lyon en clôture de la 15e journée dimanche. Les Rennais restent eux coincés à la onzième place, après une quatrième rencontre de rang sans la moindre victoire.

Les hommes de Philippe Montanier n’ont pas existé. Hormis une opportunité gâchée par Tiémoué Bakayoko et Adrien Hunou, coupables de s’être gênés dans la surface (57e), et un poteau trouvé involontairement par Jonathan Pitroipa (78e), ils ne se sont pas créés la moindre occasion. Malgré l’absence de Radamel Falcao, mis au repos en prévision du déplacement à Nice mardi, les Monégasques ont maîtrisé leur sujet.

Portés par un élan offensif rappelant leur début de saison, ils ont séduit. Surtout sur les ailes, animées avec talent par Rodriguez et Martial, qui ont donné le tournis à la défense rennaise. Et ce n’est pas un hasard s’ils ont tous deux marqué. Etincelant tout au long de la rencontre, au même titre de Jérémy Toulalan ou Mounir Obbadi, le Colombien a transformé en force un coup-franc à l’entrée de la surface (19e, 1-0). Il s’est aussi trouvé à l’origine du deuxième but, conclu en finesse et avec de la réussite par Martial (44e, 2-0).

Dans leur sillage, les Monégasques ont battu leur record de tirs sur un match cette saison (21). Joao Mourinho (22e), Obbadi (51e), Rivière (76e, 87e) ou Ocampos (86e) auraient pu alourdir l’addition et donner au score une ampleur plus conforme à la physionomie d’un match à sens unique. Les Rennais ne l’auraient pourtant pas volé.