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Rennes : 8 questions pour la saison 2012-2013

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 10/08/2013 à 01:38 GMT+2

Huitième volet de notre série d'été sur les 20 clubs de Ligue 1. Place à Rennes qui a misé sur Phillippe Montanier pour se relancer et entamer une nouvelle ère où le jeu et le centre de formation devraient être à l’honneur.

Mevlut Erding Rennes-Nantes Amical 2013

Crédit: Panoramic

Quel style avec Montanier ?
Ça devrait jouer au ballon. Le style proposé par l'équipe de Frederic Antonetti n'a pas convaincu malgré les qualités techniques de certains de ses protégés. Philippe Montanier doit mettre un terme à cette anomalie. Dès ses premières interviews, l’ex-coach de la Real Sociedad, dont les anciennes formations ont souvent pratiqué un jeu léché, a donné le ton : il a parlé sur le site du club de jouer "au sol et en combinaison ", de son amour du "jeu court ". Les habitués du Stade de la Route devraient avoir un peu plus de plaisir en allant au stade. Ils en salivent déjà.
Notre première réponse : Avec Philippe Montanier, Rennes a fait un choix clair. Il a les joueurs offensifs pour pratiquer un jeu ambitieux. En défense, c’est peut-être une autre histoire même si Sylvain Armand va apporter un plus,
Quels objectifs pour cette première saison avec Montanier sur le banc ?
Il n’y a pas de révolution. Pour le moment, Philippe Montanier préfère parler "d’objectif de jeu". Mais le nouvel entraîneur des Rouge et Noir a aussi glissé qu’il devait "essayer de leur rendre ce qu’ils donnent au club", en parlant de la famille Pinault sur RMC. A moyen terme, les objectifs devraient donc être les mêmes : permettre au club breton de retrouver une place plus honorable que ce 13e strapontin de la L1 de la saison passée et dépoussiérer le palmarès avec les coupes où les Rennais ont connu quelques désillusions notoires ces dernières saisons. Sur le long terme, le SRFC espère forcément passer un nouveau palier sur le plan des résultats en retrouvant l'Europe.
Notre première réponse : Pour mettre ses principes en place, l’ancien technicien de Valenciennes et de Boulogne a besoin de temps.
Y a-t-il eu une révolution cet été ?
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Montanier Rennes

Crédit: AFP

Frédéric Antonetti est parti, Pierre Dréossi a quitté le navire quelques jours plus tard. Le "board " du Stade Rennais a changé de visage pendant l’été. Des nouvelles têtes ont débarqué pour épauler le président Frédéric de Saint-Sernin. Philippe Montanier n’est pas le seul petit nouveau. Jean-Luc Buisine, ancien de Lille et Monaco, est arrivé comme directeur du recrutement. Mais le club bretillien a aussi vu le centre de formation bouger. Après être passé du premier centre de formation français à la cinquième place la saison passée, la pépinière de la Piverdière a vu Yannick Menu être nommé comme directeur adjoint pour aider Patrick Rampillon, directeur du centre. Une promotion pas si anodine, qui sonne comme une transition douce. Si l’équipe première n’a pas beaucoup évolué en termes d’effectif, le Stade a donc subi un petit lifting en coulisses…
Notre première réponse : Les résultats de la dernière saison, les atermoiements du centre ont forcé les dirigeants à prendre des décisions qui semblent logiques étant donné les moyens offerts. L’objectif du Stade est maintenant de s’appuyer plus sur la formation. Un pari risqué mais alléchant.
Allée, Hunou, Saïd, les nouvelles têtes du centre ?
Intégrer plus de jeunes est l'une des missions de Philippe Montanier. Laurent Huard, l’entraîneur de la réserve, a ainsi été convié à la reprise de l’équipe pro. "J'estime que c'est important que nous ayons de bonnes relations car l'equipe espoirs est proche de celle du groupe pro. Un club c’est un tout, d’où la présence de Laurent dès la reprise", s'est justifié l'entraîneur normand des Bretons dans Ouest-France. Cet été, Montanier a surtout déjà fait appel à quelques jeunes. Zana Allée, un milieu de terrain de 19 ans technique, lui a même tapé dans l’œil tout comme Adrien Hunou, un autre milieu actuellement au Championnat d'Europe des moins de 19 ans. Montanier a parlé d’eux en bons termes. Mais le prometteur attaquant Wesley Saïd ou encore Cédric Hountondgi pourraient aussi avoir leur chance en L1. Steven Moreira, Abdoulaye Doucouré et Axel Ngando, qui sont déjà apparus la saison dernière à quelques reprises, ne sont pas en reste. "Si le joueur a 18 ans, mais qu’il a le talent, iljouera", résume Montanier.
Notre première réponse : Le centre de formation rennais possède quelques talents, qu’il faudra suivre cette saison.
Quel Alessandrini à son retour?
Le cas Romain Alessandrini laisse beaucoup de questions en suspens avant le début de cet exercice. Victime d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit en février, le milieu de terrain est sur le chemin du retour même s’il a encore de longues semaines devant lui avant de retrouver la compétition. Mais le milieu de 23 ans, dont l’absence a plombé la seconde partie de saison du SRFC, a aussi connu un été mouvementé avec les offres de transfert de l’OM, son club de cœur. Pour le moment et sauf revirement qui n’est pas exclure, il devrait rester en Bretagne. Mais ces deux épisodes laissent quelques zones d’ombre sur l'état physique et mental du joueur que Montanier va récupérer…
Notre première réponse : Alessandrini a déjà connu une grave blessure en 2009 (arrachement des ligaments croisés) et avait su revenir pour continuer sa progression. Une expérience qui devrait l’aider à recouvrer son niveau. Pour l’état d’esprit, il sera jugé sur pièces : s’il reste, il a tout intérêt à mettre sa déception de côté pour continuer de briller et attirer de grands clubs, s’il a vraiment des envies d’ailleurs.
Erding va-t-il signer sa meilleure saison en L1 ?
Mevlüt Erding  n’a jamais semblé donner la pleine mesure de son talent au Stade Rennais. Evoqué du côté de la Turquie, l’ancien attaquant de Sochaux, arrivé en janvier 2011 à Rennes, est attendu pour cette nouvelle saison. Après ses 10 buts en L1 lors du dernier exercice, il doit faire mieux et viser la barre des 15 buts, son meilleur total en championnat (PSG, 2009-2010). Mais l’arrivée de Nelson Oliveira lui offre un concurrent supplémentaire et peut-être un bon de sortie pour cet été…
Notre première réponse : Il a les armes pour. Et le jeu prôné par Philippe Montanier pourrait l’aider à retrouver son efficacité.
Pourquoi le marché des transferts rennais a mis du temps à décoller ?
Il n’y a pas d’urgence au Stade Rennais. Le groupe, qui s’est écroulé lors de la deuxième partie de la saison passée, possède des arguments. Jusqu’à présent, les départs (A. Diarra…) n’avaient pas modifié l’équipe. Rennes, qui a conservé Jean II Makoun, n’a pas non plus de moyens énormes. Mais surtout, Philippe Montanier ne veut pas recruter pour recruter. Il souhaite "voir le potentiel réel des joueurs " dont il dispose comme il l’a expliqué dans Ouest-France. Après quelques semaines sous sa direction, les Rouge et Noir se sont activés et ont recruté Nelson Oliveira. Si on évoque aussi Pablo Piatti (Valence), un arrière gauche pourrait suivre.
Notre première réponse : Pas de précipitions. Après l’été mouvementé en coulisses et l’arrivée du nouveau coach, ça semble logique.
Que vaut Nelson Oliveira ?
Révélé lors du Mondial des moins de 20 ans en 2011 (quatre buts et deux passes décisives), Nelson Oliveira était très attendu au Portugal où on le présentait comme l’avant-centre tant espéré de la sélection portugaise. Attaquant complet du haut de son 1m86, il gène les défenses avec son gabarit et son jeu de tête.  Bloqué à Benfica par Oscar Cardozo notamment, l’attaquant de 21 ans, qui compte 10 sélections avec le Portugal (1 but), enchaîne donc les prêts. La saison passée, il était ainsi au Deportivo La Corogne. Barré par Riki, il avait inscrit 4 buts en 30 matches de Liga, mais n'avait été titularisé que deux fois….
Notre première réponse : Sa dernière saison laisse songeur. Mais ce recrutement porte le sceau de Philippe Montanier, qui a eu le temps de l’observer la saison passée et sait quel style de joueur il souhaite pour son équipe.
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nelson Oliveira

Crédit: AFP

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