Tintin, fumeur, passeur : découvrez les 6 facettes de Christian Brüls (OGCN)

Le teint pâle, les cheveux roux et même, de temps en temps, la houppette : forcément, Christian Brüls ne peut échapper à la comparaison avec le célèbre personnage de bande dessinée Tintin. Surnommé d'après le compagnon de Milou, Brüls était appelé "Kuifje" en Belgique, traduction flamande du personnage d’Hergé.

Même s’il ressemble à Tintin, Brüls a des côtés Capitaine Haddock. Que l’on soit sportif ou personnage de BD, la santé passe avant tout par une bonne hygiène de vie. Et, pour les footballeurs, cela signifie par là même de limiter toute sortie en boîte, consommation d’alcool et autre cigarette. Pourtant, jusqu’à il y a encore un an, Christian Brüls parvenait à concilier les deux. Joueur prometteur du championnat de Belgique (révélation de l’année 2011), l’actuel Niçois fumait à côté une quinzaine de cigarettes par jour. Une habitude dont il s’est défait avant d’arriver sur la Côte d’Azur, preuve de sa bonne mentalité comme le soulignait récemment Max Avengazar, journaliste à RTL Belgique : "Le voir arrêter de fumer est aussi important. Cela prouve qu'il a acquis de maturité.".

De la maturité, le petit Belge (1,79m) en a forcément acquise, lui dont la carrière commence à être bien longue. Né le 30 septembre 1988 à Malmedy dans la province de Liège, Christian Brüls a débuté dès ses 16 ans, sous le maillot du KAS Eupen, en Deuxième division belge. Depuis, "Tintin" a disputé plus de 260 matches, dans pas moins de cinq clubs et quatre championnats différents. Après trois saisons sous les couleurs du KAS Eupen (où il suivait en parallèle une formation de menuisier !), Brüls filait au Maastricht VV (2008-2010), en deuxième division aux Pays-Bas, puis retournait en Belgique, cette fois en Jupiler Pro League, où il a joué une saison pour Westerlo (2010-2011) avant de prendre la direction de La Gantoise (2011-2013).

Comme tous les Belges, Brüls vise la sélection nationale des Diables Rouges. Mais pour lui, il est actuellement "trop dur d’y trouver sa place", notamment dans l’optique de la Coupe du monde 2014 au Brésil. Lui vise plutôt l’Euro 2016 qui devrait passer par … l’Allianz Riviera. Il est vrai qu’avec Hazard, De Bruyne et autre Fellaini, Christian Brüls ne paraît plus aussi fou que les années précédentes quand il déclare : "Notre sélection est supérieure à celle de l’équipe de France."

Eté 2012. L’OGC Nice s’intéresse à un petit Belge totalement inconnu, un certain Christian Brüls. Malheureusement (pour les deux parties ?), le transfert ne se fait pas, les Belges de La Gantoise étant trop gourmands pour les caisses niçoises. Mais depuis, la cellule de recrutement de l’OGCN n’a cessé de garder un œil sur Brüls, jusqu’à son recrutement l’été dernier, malgré une dernière saison en Belgique plus que moyenne (3 buts et 9 passes décisives en 41 matches toutes compétitions confondues).

Dimanche contre Valenciennes (4-0), Christian Brüls a inscrit son premier but sous les couleurs niçoises. Un moment important pour la carrière sous les couleurs rouges et noires du Belge. Mais ce but inscrit par l’ancien joueur de la Gantoise est avant tout un petit évènement. Depuis le début de sa carrière, Christian Brüls n’a trouvé le fond des filets qu’à vingt-cinq reprises ! En plus de 250 matches… Un ratio que notre témoin Max Avengazar explique par son altruisme : "Il se rattrape avec les passes décisives. Il tire très bien les corners des deux côtés et multiplie les centres de qualité au cours d'un match." Mais pour devenir aussi décisif que son compatriote Eden Hazard et éventuellement jouer en sélection nationale à ses côtés, Brüls devra travailler ce point faible.