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Goal line technology - Triaud : "La LFP est gentille mais dépenser 200 000 euros pour un gadget…"

Martin Mosnier

Mis à jour 16/04/2015 à 20:30 GMT+2

La "goal line technology" ne fait pas l'unanimité en Ligue 1. Jean-Louis Triaud, le président de Bordeaux, nous a fait part de ses réserves pour un système qu'il juge trop coûteux.

Jean-Louis Triaud n'est pas emballé par la goal line technology

Crédit: Panoramic

La LFP a adopté la "goal line technology" en L1 pour la saison prochaine, ce jeudi. Comment accueillez-vous la nouvelle ?
J-L.T. : Ah bon ? La LFP est gentille mais je n'ai pas envie de dépenser 200 000 euros pour un gadget. Soyons sérieux, en 20 ans à Bordeaux, cette technologie nous aurait servis à une ou deux reprises. Pas plus. L'investissement n'est pas rentable.
Mais cela permet surtout d'aider les arbitres qui sont très critiqués ces dernières semaines.
J-L.T. : Si cette "goal line technology" ouvre la voie à l'arbitrage vidéo, je dis pourquoi pas. Mais aujourd'hui, le vrai problème, ce sont les penalties oubliés, les hors-jeux imaginaires. Si on veut vraiment aider l'arbitre, il nous faut l'arbitrage vidéo. Certains disent que cela risque d'hacher le jeu. Je propose que chaque équipe ait le droit à un ou deux visionnages vidéo par mi-temps. Ça, au moins, ce serait une vraie avancée pour le football français.
Il n'empêche, avec la "goal line technology", il n'y aurait pas eu de polémique lors du dernier choc entre l'OM et l'OL.
J-L.T. : Mais arrêtons avec ça ! Il n'y a eu qu'un seul gros cas cette saison. Et je rappelle qu'avant que le ballon franchisse la ligne, Ocampos fait une faute sur le gardien de l'OL donc le but n’aurait pas dû être validé quoiqu’il en soit. 
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