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Le PSG peste contre la FFF qui refuse d'alléger son calendrier : de quoi s’agit-il ?

Ilyes Ramdani

Mis à jour 29/03/2015 à 11:53 GMT+2

Le PSG a regretté, ce jeudi sur Twitter, que la FFF refuse d’alléger son calendrier national, en vue de son quart de finale à venir de Ligue des champions. Pourquoi ce regain de tension entre les instances fédérales et les grosses écuries françaises ? La FFF avait-elle le choix ? Si vous n’avez rien suivi ou pas tout compris à cette histoire, on fait le point pour vous.

Nasser Al-Khelaifi (PSG)

Crédit: AFP

Le PSG a l'habitude de la communication aseptisée, veillant à ne se mettre à dos aucun acteur du football français. La colère du club parisien, sur Twitter ce samedi, reflète ainsi un véritable agacement de l'état-major du PSG à l'encontre du refus de la FFF de reporter sa demi-finale de Coupe de France.

Une histoire de calendrier

Au centre de l’imbroglio, un agenda parisien qui ressemble fort à une impasse. Entre le 5 et le 22 avril, le PSG va jouer six matches et, potentiellement, l’issue de sa saison. Au programme : un choc face à l’OM, un quart de finale de Ligue des champions face au Barça, une finale de Coupe de la Ligue ou encore une demi-finale de Coupe de France face à Saint-Etienne.
MatchDateCompétitionAffiche
15 avrilLigue 1Marseille - PSG
28 avrilCoupe de FrancePSG - Saint-Etienne
311 avrilCoupe de la LigueBastia - PSG
415 avrilLigue des championsPSG - Barcelone
518 avrilLigue 1Nice - PSG
621 avrilLigue des championsBarcelone - PSG
725 avrilLigue 1PSG - Lille
828 avrilLigue 1PSG - Metz
Pour préserver toutes ses chances, le club de la capitale a demandé à la FFF de reporter sa demi-finale de Coupe de France au 28 avril. L’AS Saint-Etienne, initialement réticente, avait même fini par donner son accord. Pas suffisant pour convaincre la FFF, qui a catégoriquement rejeté la demande.

PSG-Monaco, même combat

Le club de la capitale n’est pas seul dans sa galère. L’AS Monaco a également tenté de reporter une rencontre prévue avant le quart de finale de la Ligue des champions (face à la Juventus). Le club de la Principauté avait dans la ligne de mire le même week-end que le PSG : celui du 7 avril, au cours duquel il devait recevoir Montpellier en match en retard de Ligue 1.
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Le PSG et Monaco sont tous deux concernés par les difficultés de calendrier.

Crédit: Panoramic

Jeudi soir, l’ASM a publié sur son site officiel un communiqué dans lequel elle dit "regretter" le refus de la LFP, déplorant "l’absence de soutien" des instances françaises à l’égard des clubs engagés en Coupe d’Europe. Le même argumentaire que celui déployé, le lendemain, par le PSG sur Twitter.

Pourquoi la FFF refuse-t-elle ?

Pour justifier les refus de reports de matches, les instances fédérales invoquent souvent deux motifs : les problèmes de calendrier et l’éthique d’une compétition. Ici, les deux semblent caducs. Dans le cas du PSG, le report de la demi-finale avait une date toute trouvée (le 28 avril), qui intervenait un mois avant la finale de la Coupe de France, prévue le 30 mai.
Il impliquait certes d’avancer le match face à Metz au 8 avril. Sans toutefois fausser le championnat, puisque la réception des Lorrains devait initialement avoir lieu le… 11 avril. La 32e journée serait donc bien restée entre la 31e et la 33e : rien d’alarmant pour la bonne tenue du championnat de France.
Difficile, dès lors, de comprendre les raisons du refus des législateurs du football français. France Football s’interrogeait cette semaine sur le rôle de Noël Le Graët, président de la FFF et ancien président de Guingamp. Et l’hebdomadaire de citer un proche du dossier : "Guingamp est toujours en course en Coupe de France. En cas de qualification, il serait préférable pour eux d’affronter les Verts en finale. Sinon, le problème aurait déjà été réglé."
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