Ligue 1, après OM - SRFC (3-0) : Mine de rien, Gignac n'avait jamais fait aussi bien

Au moment d’entamer le championnat à Bastia le 9 août dernier, les supporters marseillais étaient partagés : qui de Gignac ou de Batshuayi, auteur d'une belle préparation, devait être le titulaire à la pointe de l’OM cette saison ? Le premier restait sur une saison réussie (16 buts l’an passé en L1) alors que le second, arrivé cet été pour 7 millions d’euros en provenance du Standard de Liège, avait vite convaincu. Après six journées, il n'y a plus débat : Gignac a une belle longueur d’avance sur son concurrent.

Ses statistiques parlent pour lui : 6 buts en autant de matches. Statistiquement, l'ancien Toulousain réussit la meilleure entame de sa carrière professionnelle. L'Olympique de Marseille lui doit en grande partie la première place à laquelle le club phocéen trône depuis samedi. Après un premier quart d’heure où il a rarement été trouvé par ses partenaires, Gignac n’a pas lâché. Il a souvent décroché pour toucher le cuir et se mettre en confiance. Au cours d’un premier acte compliqué pour l’OM et frustrant pour lui, il n’a pas rechigné à faire les efforts défensifs.

Et puis, après la pause, APG a tout débloqué. Il a commencé par une reprise de volée gagnante. La suite ? Un enchaînement contrôle, frappe croisée imparable pour Costil. Et enfin ? Un sauvetage sur sa ligne à 2-0 sur une tentative de Toivonen. Le voilà aussi en tête d'un autre classement, celui des buteurs, devant un certain Zlatan Ibrahimovic... "C’est anecdotique, je m’en fiche de ce classement, je ne peux pas me comparer à lui. Moi, je fais juste mon job en donnant tout pour ce club que j’aime tant », a assuré celui qui fêtait sa 200e titularisation en Ligue 1.

"En seconde période, on a mieux joué et on a mieux terminé les attaques. Gignacl a réussi à créer des déséquilibres. Il y a des victoires qui s'expliquent par l'influence du gardien ou du numéro 9, on a eu un numéro 9 très adroit et décisif et un gardien qui a réussi à se sortir de situations très difficiles", s'est félicité un Marcelo Bielsa qui, aussi perfectionniste soit-il, n'a rien trouvé à redire à la prestation de son avant-centre.