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Sanction d'Ibra: Bernard Caïazzo (ASSE) "pas sur la même longueur d'onde" que Jean-Michel Aulas (OL)

Lucile Alard

Mis à jour 04/05/2015 à 19:56 GMT+2

LIGUE 1 - Pour le président du conseil de surveillance de l'ASSE Bernard Caïazzo, joint par téléphone, les contestations de Jean-Michel Aulas n'ont pas lieu d'être. Pour lui, la décision de la LFP de réduire les sanctions de Payet et d'Ibrahimovic est légitime.

Bernard Caïazzo

Crédit: Eurosport

Pensez-vous, comme Jean-Michel Aulas, que la décision d’accepter la conciliation du CNOSF dans l'affaire Ibrahimovic a été faite de manière irrégulière ?
Bernard Caïazzo : Je ne suis absolument pas sur la même longueur d’onde que Jean-Michel Aulas. Je n’ai aucun reproche à faire dans la prise de décision. Frédéric Thiriez a l’autorité pour la prendre d’autant plus qu’il a été soutenu par 24 des 25 membres du conseil d'administration de la LFP. Si les membres étaient réunis aujourd’hui, ils voteraient de la même manière. Et Jean-Michel Aulas se retrouverait seul. On ne gagne pas les matches dans les bureaux mais sur le terrain.
Est-ce commun de prendre des décisions sans réunir le conseil d'administration ?
B.C. : Montpellier-Lyon a été inversé pour une question de stade et l’OL a joué trois matches à domicile. Frédéric Thiriez a-t-il demandé une autorisation pour ça ? Le bureau ne s’est pas réuni. Quand ça arrange Jean-Michel Aulas, le mode de décision est bien mais quand ça ne l’arrange plus, le mode n’est pas bon.
Pourquoi avoir soutenu la conciliation du CNOSF ?
B.C. : Mon analyse est qu’il faut toujours ramener le calme dans le foot, ce n’est pas une question de vie et de mort. Et c’était une bonne façon après le boycott de Canal +, de revenir à la normale. J’ai accepté la conciliation car à titre personnel, je pensais que c’était une bonne chose de revenir à des rapports positifs.
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Corentin Tolisso lors de Lyon-ASSE - 2015

Crédit: Panoramic

Cette décision de la Ligue a-t-elle biaisé le championnat ?
B.C. : Est-ce que ça change une seule des victoires du PSG ? Si l’OL voulait être devant le PSG, il n’avait qu’à gagner contre l’ASSE (ndlr : victoire 3-0 à Geoffroy Guichard, nul 2-2 à Gerland). Si c’est nous qui avons empêché Lyon d’avoir le titre, nous en sommes fiers. Mais je ne pense même pas, c’est la qualité du PSG qui lui a permis de gagner. Ce championnat est cohérent, chaque équipe est à sa place.
Pensez-vous qu’il y a un risque que Lens n’aille pas au bout du championnat ?
B.C. : Sur l’affaire de Lens, ce n’est pas à trois jours de la fin qu’une équipe va abandonner le championnat. C’est la fédération qui a autorité. Le football a besoin de sérénité. Il faut arrêter de sans arrêt se polariser sur des débats sans intérêt. Même si, nous, ça nous arrangerait (ndlr : l'ASSE n'a pas fait le plein de points face à Lens), j’estime qu’il fallait gagner sur le terrain. On menait 2-0 contre Lens, on aurait dû gagner sur la pelouse (ndlr : 3-3 au final) .
Trouvez-vous légitimes les contestations d’Aulas ?
B.C. : Je pense sincèrement qu’il faut avoir l’esprit sportif. Il y a l’excuse de la fatigue, de la fin de saison. Mais je pense que si l’OL termine deuxième et qualifié pour la C1, ce sera une très, très bonne saison pour lui. Et on pourra féliciter Aulas pour son travail.
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jean-michel aulas

Crédit: AFP

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