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Son avenir, Pirlo, les arbitres... Les 7 déclas à retenir de Verratti

Baptiste Binet

Publié 28/05/2015 à 13:29 GMT+2

Ligue 1 – Avant la finale de Coupe de France contre Auxerre samedi, Marco Verratti s’est livré à l’AFP, sur sa saison, sur celle de son club ou enfin son avenir. Le milieu de poche italien est loin de quitter la capitale, où il se sent bien.

Marco Verratti

Crédit: AFP

1. Il se sent bien à Paris et veut y rester

C'est vrai que je n'aurais jamais imaginé me sentir aussi bien dans une aussi grande ville. Mais mon fils est né ici donc Paris sera toujours ma deuxième maison. J'y suis très bien et ma famille aussi. On espère rester longtemps. J'ai toujours dit que, si le PSG ne me chasse pas, ma priorité c'est de rester ici. Je suis dans une grande équipe, je fais partie d'un grand projet. On veut tous ensemble arriver à gagner la Ligue des Champions.
Partir de Paris ? Pas question pour Marco Verratti. En venant du petit village de Pescara, le natif des Abruzzes ne pensait sans doute pas se faire si bien à la capitale française, et le ‘’petit hibou’’ s’est aussi bien intégré au PSG. Au point de ne pas vouloir partir, hormis s'il est chassé. Une hypothèse trèès improbable.

2. Pour lui, le PSG est déjà au niveau des meilleurs

Je ne crois pas qu'il nous manque quoi que ce soit. Mais cette année nous avons affronté le Barça, une immense équipe, qui traverse une des meilleures périodes de son histoire. Je pense qu'on peut battre ces équipes. Cette fois on est arrivé avec beaucoup de blessés et d'absents. Jouer ce genre d'équipes sans quatre ou cinq titulaires, ça n'est pas la même chose.
Suspendu lors du match aller (défaite 3-1 au parc des Princes) pour le quart de finale aller de Ligue des champions contre le FC Barcelone, Marco Verratti regrette les absences de Zlatan Ibrahimovic (suspendu) ou les problèmes musculaires de David Luiz ou Thiago Silva durant la double confrontation.
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Marco Verratti lors de Barça-PSG - 2015

Crédit: Panoramic

3. Au bout de l'effort, il veut la consécration parisienne

La saison a été longue, dure psychologiquement. Les premiers mois ont été difficiles. On a dû constamment s'améliorer et on n'a jamais pu se relâcher. A nous de faire de cette saison une saison historique.
Marco Verratti reconnaît que le PSG a mis du temps à se mettre en route. Le club s'est montré poussif au point de ne terminer qu’à la troisième place de la phase aller du championnat. Le triplé, historique et inédit, n’est plus qu’à 90 minutes des Parisiens, s’ils s’imposent contre Auxerre, samedi.

4. Il a changé avec les arbitres... à leur tour

Cette année ça va beaucoup mieux. Les années précédentes, c'est vrai que j'étais plus impulsif et que je contestais. Mais c'est un peu injuste parce que j'ai revu beaucoup de matches où je suis averti alors que j'ai fait maximum une ou deux fautes. Et dans le même temps, j'en subis beaucoup. Alors peut-être que parfois je pourrais être traité un peu différemment.
Verratti ne la joue pas Calimero, mais pas loin, même s’il admet plus tard qu’il lui arrive à lui aussi de se tromper. En tout, le milieu de terrain du PSG a déjà pris 46 cartons jaunes (en 130 matches) avec le club de la capitale.

5. Après avoir fait peur à Blanc, il l'a convaincu

Si je change ma façon de jouer, je ne serai plus moi-même. C'est comme ça que je joue, depuis que je suis un enfant, et je veux que ça reste comme ça le plus longtemps possible. C'est mon style, il ne changera jamais. Au début c'est vrai que je sentais que le 'mister' (l'entraîneur Laurent Blanc, ndlr) souffrait quand il me voyait jouer comme ça. Mais maintenant ça va, il me laisse jouer comme je l'ai toujours fait. C'est à moi de savoir quand je dois le faire et quand il ne faut pas.
Les initiatives de Verratti devant sa propre surface de réparation (et parfois même dedans) ne font plus frissonner les Parisiens. En même temps, le petit Italien ne perd plus un ballon, ou presque.
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Marco Verratti marqué par Nemanja Matic lors de PSG-Chelsea (saison 2014-2015)

Crédit: Panoramic

6. La Juventus victorieuse du Barça, ça ne l'étonnerait pas

La Juve a montré que, peut-être, elle était un peu plus une équipe, collectivement, que le Barça. Tout peut arriver.
Pour la finale, forcément, l’Italien vote pour la Juventus Turin. Et apprécie la notion d’équipe de l’outsider de la finale du 6 juin prochain.

7. Les comparaisons avec Pirlo, il assume, de loin

Ca me fait plaisir d'être comparé à un joueur que j'admire et qui a tout gagné. Mais ce n'est pas à moi de dire que je peux faire comme Pirlo. Ce sont des comparaisons qui ont toujours existé en Italie. Dès qu'un jeune arrive et qu'il est un peu fort, on dit voilà le nouveau Pirlo, le nouveau Del Piero.
Alors que le milieu de terrain de la Juventus vient de fêter ses 36 ans, l’Italie voit en Verratti l’héritier parfait. D'autres s'y sont brûlés les ailes, confrontés à des attentes trop élevées. S’en rendre compte, c’est anticiper la chute et tout faire pour atteindre le très haut niveau. Façon Verratti.
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