A 11 contre 9, Saint-Etienne enchaîne et fait tomber Bastia

Bastia n'est plus invaincu cette saison. Après trois premiers matches bien négociés, les Corses se sont inclinés sur la pelouse de Saint-Etienne lors de la 4e journée de Ligue 1 (2-1). Réduits à dix dès la 3e minute après l'expulsion de Djiku puis à neuf à la 72e avec celle de Kamano, les visiteurs ont craqué face à des Verts pourtant très brouillons sur le plan offensif. Grâce à ce second succès consécutif en championnat, le premier à domicile cette saison, Saint-Etienne grimpe à la 8e place avec 7 points comme Bastia, sixième.

Dans la foulée de leur qualification pour la phase de groupes de la Ligue Europa et de leur victoire à Lorient en championnat (0-1), les joueurs de Christophe Galtier voulaient confirmer leur montée en puissance devant leur public. Comme face aux Merlus, ils ont profité d'une expulsion rapide dans le camp adverse pour aborder les débats sereinement. Alexander Djiku a pris un carton rouge sévère pour une semelle dangereuse mais surtout involontaire sur Fabien Lemoine (3e). Les Verts ont dès lors pu multiplier les assauts sur le but de Hansen et, après plusieurs alertes très chaudes, l'arrière-garde corse a craqué à la suite d'un corner repris par Loïc Perrin (1-0, 20e).

Malgré tous ces événements favorables, les locaux se sont relâchés dans la chaleur dominicale de Geoffroy-Guichard. Fébriles, passifs et même maladroits en défense, ils ont subi l'égalisation corse par l'intermédiaire de Gaël Danic, bien heureux de récupérer un ballon mal dégagé pour ajuster Stéphane Ruffier (1-1, 41e). Solidaires dans leur moitié de terrain et très à l'aise au moment de ressortir le ballon, les hommes de Ghislain Printant étaient récompensés de leurs efforts.

De nouveau plus conquérants en seconde période, les Stéphanois ont repris l'avantage grâce à une très jolie frappe croisée de 20 mètres de l'ancien Niçois Valentin Eysseric (2-1, 63e). Ils n'ont pas trop forcé leur talent ensuite, chacun y préférant souvent opter pour la solution individuelle tout en oubliant la précision (22 tirs pour 5 cadrés au final). Après l'expulsion de François Kamano pour un tacle dangereux sur Ruffier après une glissade (73e), les Bastiais ont dû définitivement rendre les armes.