Le PSG écrase Guingamp (4-0) et reste à trois points de Monaco

Paris n’était pas pressé d’en découdre mais une fois la clé du coffre-fort breton trouvée, Guingamp a explosé. L’EAG a fait douter le PSG pendant près d’une heure puis a sombré dès qu’il a concédé l’ouverture du score par Angel di Maria (56e). Edinson Cavani a ensuite inscrit un doublé (60e, 70e) et Blaise Matuidi s’est offert un beau cadeau d’anniversaire pour ses 30 ans en parachevant le succès parisien (90e+1). Une victoire un peu longue à se dessiner mais finalement rassurante et qui permet surtout au champion de France de rester à trois longueurs du leader monégasque.

Antoine Kombouaré a tenté un coup au Parc, ce n’est pas passé et le score très lourd vient le souligner. Il est aussi un peu dur compte tenu de l’application des Bretons à contrer l’animation offensive parisienne, pas très emballante durant quarante-cinq minutes. En première période, Paris s’est créé deux véritables actions de but : une spéciale Cavani sur corner, mise en échec par la barre (17e) et un duel manqué par Matuidi face à Johnsson (37e). De quoi réveiller le fantôme du match nul et vierge de Toulouse en février, d’autant plus que l’EAG donnait l’impression, à ce moment du match, d’être en mesure d’inquiéter la défense expérimentale parisienne. Ses lacunes techniques l’en ont empêché.

Les Bretons savaient qu’ils auraient du mal à exister encore une fois le premier but encaissé. Cela n’a pas loupé. L’ouverture du score de Di Maria, consécutive à une perte de balle de Kerbrat, les a condamnés. Tout est alors devenu facile pour Paris, et terriblement dur pour Guingamp, plombé trois minutes plus tard à la suite d’une nouvelle interception parisienne exploitée par Rabiot et conclue par Cavani. Et l’Uruguayen s’est offert un doublé à vingt minutes du terme, égalant ainsi son record personnel de buts en championnat sur une saison (29). Paris a alors relâché la bride, laissant son adversaire se procurer deux occasions coup sur coup par Mendy (85e) avant de s’octroyer un dernier plaisir dans les arrêts de jeu.

Remplaçant au coup d’envoi, Javier Pastore n’a ni marqué ni délivré de passe décisive durant la partie. Il est pourtant difficile de ne voir qu’une simple coïncidence au fait que le PSG ait trouvé la solution seulement deux minutes après son entrée en jeu. Sa science de la passe et sa vision du jeu ont été réclamées par le Parc des Princes et elles ont tranché avec la prestation très terne de Julian Draxler. Rassuré par la présence de son élégant meneur de jeu, Paris est définitivement une autre équipe quand il est sur le terrain. L’Argentin semble avoir plus que quelques services à rendre dans le sprint final.