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Ligue 1 - Face au PSG, Troyes n'a qu'un objectif : éviter de prendre une valise

Vincent Bregevin

Publié 27/11/2015 à 19:29 GMT+1

LIGUE 1 - Le duel entre le PSG et Troyes samedi (17h00), au Parc des Princes, est certainement le plus déséquilibré du championnat. Pour l'ESTAC, l'objectif sera surtout de limiter la casse. Et ce ne sera pas simple.

Troyes sera face à un énorme défi au Parc des Princes contre le PSG

Crédit: Panoramic

C'est la définition même du match des extrêmes. D'un côté, le PSG. Triple champion de France en titre, leader de Ligue 1 avec 13 points d'avance sur son dauphin lyonnais, meilleure attaque (33 buts) et meilleure défense (7 buts) du championnat, et battu une seule fois cette saison, toutes compétitions confondues. A Madrid, face au Real, sur la plus petite des marges (1-0), et après avoir touché les montants à trois reprises.
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Le PSG est passé tout proche d'un gros résultat contre le Real

Crédit: AFP

De l'autre, Troyes. Promu au printemps dernier, lanterne rouge de Ligue 1, relégué à… 33 points du PSG, plus mauvaise attaque (7 buts) et 19e défense (26 buts) du championnat, et toujours sans victoire, toutes compétitions confondues, à l'approche du mois de décembre. Il n'y a pas grand-monde pour se demander qui va sortir vainqueur de ce duel. A ce stade, une victoire de l'ESTAC à Paris relève plus du fantasme que d'autre chose. La question qui revient plus souvent, c'est combien de buts l'équipe de Jean-Marc Furlan va-t-elle concéder au Parc ?

Jouer le jeu face au PSG, ça ne pardonne pas

Le principal problème de l'ESTAC cette saison, c'est de jouer le jeu. C'est tout à son honneur, mais ça ne lui a vraiment pas réussi jusqu'ici. Et le PSG lui a montré mercredi, en passant un carton à Malmö (0-5), à quel point il pouvait être redoutable, même impitoyable, face à une équipe qui ne ferme pas le jeu. C'est justement ce qui laisse envisager une orgie de buts, au-delà de l'écart de niveau entre le PSG et Troyes.
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Jean-Marc Furlan, l'entraîneur de Troyes

Crédit: Panoramic

Furlan va-t-il mettre de côté sa philosophie, le temps d'un match, pour essayer de limiter la casse à Paris ? C'est peu probable. Compte tenu du classement de son équipe, l'entraîneur troyen avait déjà des raisons de changer son fusil d'épaule bien avant ce déplacement au Parc. Il ne l'a pas fait. Fermer le jeu et résister, ce n'est pas sa tasse de thé. Il est plutôt du genre audacieux. Et la chance sourit parfois à ces gens-là. La sienne passe par la réunion d'au moins deux paramètres.
  • Un gardien en état de grâce
Un promu qui ramène un nul de Paris, ça ne vous rappelle rien ? Ajaccio-PSG, pour la première de Laurent Blanc sur le banc parisien au Parc, en août 2013 (1-1). Le club corse avait marqué sur son premier et unique tir de la rencontre, par Benoît Pedretti. Derrière, Paris avait frappé pas moins de 28 fois au but, butant systématiquement sur un Memo Ochoa en état de grâce (13 arrêts), avant d'égaliser en fin de match par Edinson Cavani.
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Paul Bernardoni, le gardien de Troyes

Crédit: Panoramic

A l'image du portier mexicain ce soir-là, Paul Bernardoni devrait être largement sollicité au Parc. Ce ne sera pas la première fois. Déjà, la semaine passée, le jeune gardien de 18 ans a multiplié les parades pour permettre à l'ESTAC de prendre un point face à Lille (1-1). Sa performance était relativement passée inaperçue. Ce ne sera pas le cas à Paris. A lui de saisir l'occasion de briller, et de signer ainsi un coup d'éclat pour lancer sa jeune carrière.
  • Espérer le jour sans du PSG
C'est peut-être un avantage pour Troyes de jouer le PSG un samedi à 17h00, moins de trois jours après un déplacement des Parisiens en Coupe d'Europe. Le retour des hommes de Laurent Blanc a été assez "folklorique", selon les termes employés par l'entraîneur parisien, et ils n'ont atterri qu'à 3h30 du matin dans la nuit de mercredi à jeudi. Ils n'auront pas forcément bien récupéré au moment du coup d'envoi, et ne seront certainement pas au sommet de leur forme face à Troyes.
C'est ce que les Aubois peuvent espérer. Mais c'est tout ce qu'ils peuvent espérer. Car jusqu'ici, le PSG s'est plutôt bien comporté après ses matches de Ligue des champions avec un nul, à Reims (1-1), et trois victoires au Parc, face à Marseille (2-1), Saint-Etienne (4-1) et Toulouse (5-0). Cette équipe a prouvé sa capacité à enchaîner les matches en conservant son niveau de performance. Ce qui n'annonce rien de bon pour l'ESTAC.
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