Après la démission de Courbis, Louis Nicollin (Montpellier) "va donner sa chance à Pascal Baills"
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Mis à jour 24/12/2015 à 06:55 GMT+1
LIGUE 1 - Quelques heures après la démission de Rolland Courbis, Louis Nicollin, le président de Montpellier, nous a fait savoir qu’il souhaitait que Pascal Baills lui succède sur le banc du MHSC. Il reste encore des détails à régler mais l’emblématique président héraultais a fait son choix. Interview.
Louis Nicollin et Rolland Courbis en conférence avant le début de la saison 2015-2016
Crédit: Panoramic
Comment avez-vous réagi au départ de Rolland Courbis ce mercredi ?
Louis Nicollin : Je ne m’en fous pas. (Ironique) Il est fatigué, je le respecte. Moi aussi je suis fatigué. D'ailleurs je pars en Thaïlande avant le 15 janvier. Je suis vraiment touché moi aussi.
Ce départ ne met-il pas en danger votre équipe alors qu’elle semblait avoir relevé la tête ?
L. N. : On ne va pas se mettre martel en tête pour ça. Je ne vais pas me faire du souci. Si on descend, on descend. Si on se maintient en revanche, on le regrettera moins. Courbis reste mon ami. Comme René Girard. On a écrit qu’on ne pouvait plus s’encadrer avec Girard, mais c’est faux.
Est-ce que vous vous sentez responsable de son départ ? Vous ne l’avez pas épargné depuis le début de la saison.
L. N. : C’est possible, mais j’entends n’importe quoi. Ce qui est vrai, c’est que, depuis le match contre Angers, ce n’était plus comme avant. Je boudais dans mon coin. Il ne parlait qu’à mon fils. Après, je me fous de savoir s’il m’en voulait, si c’est moi la cause de son départ. Je l’ai payé tous les mois à ce que je sache. Ce n’est pas lui le patron.
Vendredi dernier, vous avez piqué une grosse colère après la défaite à Nice (1-0). N’avez-vous pas l’impression que c’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase ?
L. N. : Ce n’est pas vrai. C’est un c... de journaliste qui a écrit ça. Si j’étais mince et svelte, je pourrais passer inaperçu dans le vestiaire. Mais vous m’avez bien vu ? J’ai passé la fin du match avec Christian Estrosi et le président de Nice, Monsieur Rivère.
La presse évoque William Prunier comme possible successeur de Courbis. Est-ce une option que vous avez envisagé ?
L. N. : Oui, oui. Et pourquoi pas perlimpinpin ? J’ai entendu Der Zakarian aussi. (Ironique) Monsieur Kita (le président de Nantes, NDLR) nous le laisse et il a signé pour dix ans. Mais c’est n’importe quoi. Ne vous inquiétez pas, on a trouvé une bonne solution.
Quelle est-elle ?
L. N. : Le plus grand entraîneur français, Laurent Blanc, m’a dit une fois qu’il fallait donner sa chance à Pascal Baills. C’est ce qu’on va faire.
Pascal Baills est donc officiellement le nouvel entraîneur de Montpellier ?
L. N. : Il doit encore voir Bruno Carotti (le directeur sportif du MHSC, NDLR) et mon fils. Mais cette histoire va se régler comme ça. On trouve une solution avec quelqu’un qui connait parfaitement la maison. C’est très bien.
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