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OM : Michel n’est pas Marcelo Bielsa et il tient à le faire savoir

Maxime Dupuis

Mis à jour 10/09/2015 à 11:54 GMT+2

LIGUE 1 - Pour sa première interview accordée à L'Equipe, Michel a fait le point sur ses débuts à la tête de l’OM avec, en filigrane et parfois clairement, le souci de se démarquer de son encombrant prédécesseur, Marcelo Bielsa.

Michel (OM)

Crédit: Panoramic

Il n'a pas fallu une éternité aux fans de l'OM et aux observateurs de la vie phocéenne pour s'en persuader : Michel n'est pas Marcelo Bielsa. C’est d’ailleurs pour cela qu’il est là. Les deux techniciens ne sont pas faits du même bois et ont des manières de voir le football quelque peu différentes. Dans une longue interview accordée à L'Equipe, le successeur de l'Argentin a appuyé sur ces dissimilitudes. Assez clairement. En quelques phrases.
C'est vrai que tout a été un peu étrange dès le départ. Bielsa était arrivé plus tard, il n'avait pas fait la première partie de la présaison…
Michel rappelle l'un des drôles d'épisodes de l'été marseillais, quand Marcelo Bielsa avait décalé ses vacances et raté la reprise. L'Argentin, qui avait travaillé en juin avec la direction pour cerner les contours du recrutement, n'était revenu qu'une semaine après ses joueurs. Sans avoir signé son nouveau contrat, évidemment. La suite a été plus que rocambolesque.
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Michel (à gauche), l'entraîneur de l'OM, salue la sortie de Rémy Cabella face à Troyes (6-0).

Crédit: AFP

Je n'irai jamais en conférence de presse dire : "On ne m'a pas apporté ce joueur" ou "Je voulais vendre celui-là"
L'allusion est claire. Cela n'en est même pas une d'ailleurs tant la référence à Marcelo Bielsa est évidente. L'entraîneur de l'OM assure qu'il participe aux choix des joueurs, qu'il donne son avis à la direction et au président Vincent Labrune. Mais l’ancien international espagnol ne se veut pas tout-puissant et omnipotent. Il est un membre de l’équipage phocéenne. Pas sa figure de proue.
Nous, on a besoin de plus de calme : on ne veut pas d'un match qui serait fait d'allers et retours permanents.
Dans le jeu aussi, Michel tient à se démarquer. Le football de Marcelo Bielsa, fait d'efforts, de pressing et d'allant offensif, a réjoui Marseille la saison dernière mais a mené à son épuisement sur les derniers mois. Celui de Michel ira de l'avant aussi. Mais sur un tempo plus réfléchi. La jeunesse, c'est bien. La réflexion, c'est mieux. "Parfois, l'équipe est suicidaire", ajoute-t-il dans les colonnes du quotidien.
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Michel lors de sa première avec Marseille face à Troyes

Crédit: AFP

J'aurai des cours quatre jours par semaine
Son prédécesseur n'a jamais parlé français en conférence de presse, Michel, lui, a décidé de prendre le taureau par les cornes et d'apprendre la langue de Molière. S'il reconnait, avec honnêteté, que Bielsa s'en sortait plus que bien sans maîtriser le français et qu'il "parvient déjà à transmettre" son message, il "préfère parler" la langue. Sur le papier, ça peut ressembler à un détail. Mais dans les faits, c’est loin d’en être un.
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