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Rennes - PSG (0-1): Benjamin Stambouli passe au travers, Lucas et Adrien Rabiot montrent des progrès

Cédric Granel

Publié 30/10/2015 à 23:38 GMT+1

En faisant tourner à Rennes, Laurent Blanc a donné l’opportunité à cinq habituels remplaçants de se mettre en evidence. Certains, comme Lucas ou Rabiot, ont su tirer leur épingle du jeu. Tout le contraire de Stambouli. Petit tour d’horizon.

Benjamin Stambouli (PSG) a déçu contre Rennes

Crédit: AFP

Stambouli hors du coup

C’est la grosse déception de ce match. Pour sa quatrième titularisation de la saison en L1, l’ancien Montpelliérain a perdu beaucoup trop de ballons faciles et n’a pas toujours orienté le jeu à bon escient. Il n’a disputé que quatre duels et n’en a remporté qu’un seul. Beaucoup trop insuffisant pour un numéro six. Comme Cabaye par le passé, il manque de clairement de confiance et souffre de la comparaison avec Thiago Motta qui l’a remplacé après 65 minutes de jeu.

Première passe décisive de Lucas

On lui reproche souvent ses stats offensives insuffisantes. Ce vendredi soir, Lucas a répondu en délivrant sa première passe décisive de la saison. A la réception d’une magnifique transversale de Verratti, il a fait la différence sur le côté gauche avant de servir en retrait Di Maria (75e). Après un but dimanche dernier face à Saint-Etienne, le Brésilien est à nouveau décisif. Et c’est bien là l’essentiel. Car en dehors de cela, il a fait du Lucas en portant trop souvent le ballon avec un gros déchet (23 ballons perdus, record du match).

Lavezzi, de la volonté mais pas d’efficacité

Habitué à évoluer sur les côtés au PSG, Ezequiel Lavezzi a été, cette fois-ci, titularisé dans l’axe. Un positionnement qui ne l’a pas empêché de se dépenser sans compter, de faire beaucoup d’appels. Comme à son habitude. Une débauche d’énergie toujours appréciable. Cependant, il n’a eu que trop peu d’opportunités de se mettre en évidence dans la finition. Seulement deux tirs pour l’Argentin. Et une seule occasion franche avec une frappe du gauche en angle fermée bien repoussée par Costil (17e). On ne l’a pas vu non plus à la réception des nombreux centres de ses partenaires, comme son poste du soir l’exigeait.

Rabiot monte en puissance

Pour sa troisième titularisation consécutive en L1, il a semblé le milieu de terrain parisien le plus à l’aise. Il a beaucoup participé au jeu (100 ballons, 2e total du match derrière Maxwell 101) et a cherché à orienter le jeu vers l’avant, avec de la variété. Pour preuve, les deux partenaires qu’il a le plus servis sont Di Maria et Lucas (12 passes chacun). Globalement, on le sent monter en puissance et bien s’acclimater au système de jeu de son équipe. Rien à voir avec sa prestation indigente à Lille, lors de la 1ère journée, où il avait été exclu. En continuant à ce niveau, nul doute que Laurent Blanc va lui accorder davantage de temps de jeu.
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Rabiot (PSG) contre Rennes

Crédit: AFP

Van der Wiel a encore du chemin à faire pour concurrencer Aurier

Difficile d’évoluer sa prestation défensive tant les Rennais ont été inoffensifs. Le Néerlandais a cependant fait le job convenablement et s’est rarement fait déborder. Pas grand-chose à lui reprocher en somme. Sur le plan offensif, on l’a régulièrement vu monter pour proposer des solutions. Mais son entente avec Di Maria n’a pas été optimum et ses centres n’ont pas été très dangereux. En résumé, même si sa prestation d’ensemble apparait correcte, il est encore loin d’avoir le même impact qu’Aurier.
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