Après PSG-OM - Les notes du PSG : Thiago Silva a tout stoppé, Di Maria a (presque) tout raté

ParMartin Mosnier

Mis à jour 24/10/2016 à 11:35 GMT+2

LIGUE 1 - Dans un collectif globalement moyen, Thiago Silva a montré le chemin à suivre dans l'engagement. Le capitaine brésilien a éteint les rares fulgurances de l'OM. De l'autre côté du terrain, Angel Di Maria a beaucoup tenté et autant gâché. Tout comme un Edinson Cavani maladroit.

Alphonse Areola : 5

J'ai aimé : Vigilant sur une ouverture de Diarra (28e), il n'a absolument rien eu à faire. Une soirée tranquille qu'il aurait pu passer en moufles.

Je n'ai pas aimé : RAS.

Ligue 1

Ce PSG-OM était nul sur toute la ligne

23/10/2016 à 22:54

En bref : Au chômage technique.

Serge Aurier : 6

J'ai aimé : Toujours aussi disponible sur son couloir à l'image de sa frappe (35e), l'une des deux occasions parisiennes avant la pause. Sa capacité à centrer toujours juste dans n'importe quelle position est un bien précieux pour le PSG. Mais, ce dimanche, il n'y avait personne pour couper ses belles trajectoires. Sauf Cavani sur un de ses déboulés plein de puissance (72e).

Je n'ai pas aimé : Une seconde période un peu plus anonyme et le jeu parisien a logiquement penché du côté gauche.

En bref : Sur courant alternatif.

Marquinhos : 5

J'ai aimé : Dans une fin de match un peu plus brûlante, il a fait parler sa science du placement. Rarement hors de position, il a globalement maîtrisé les évènements.

Je n'ai pas aimé : Pris sur une feinte de corps de Njie (39e), il lui a parfois fallu se reprendre à deux fois pour contrôler des Marseillais pourtant peu entreprenants. On l'a connu plus souverain dans des situations pourtant beaucoup plus périlleuse.

En bref : Sa période plus délicate se confirme.

Thiago Silva : 7

J'ai aimé : Il a calmé les minces ardeurs marseillaises en éteignant Gomis (48e) et Thauvin (71e) sur les deux plus grosses occasions de l'OM. Impérial dans les airs, impeccable au sol et même précieux dans les relances, le Brésilien, moins souverain depuis quelques semaines, a retrouvé de sa superbe.

Je n'ai pas aimé : Rien.

En bref : O'Monstro est de retour.

Thiago Silva à la lutte avec Clinton Njie lors de PSG-OM

Crédit: AFP

Maxwell : 5,5

J'ai aimé : Très discipliné, il a bien tenu son couloir face à un Sakai entreprenant en seconde période. Il est à la conclusion d'une des plus dangereuses occasions du PSG mais sa frappe fut trop croisée (81e). Une preuve qu'il n'a jamais rechigné à apporter le surnombre.

Je n'ai pas aimé : Dans le dernier ou l'avant-dernier geste, il a manqué de sang-froid.

En bref : Solide sans être lumineux.

Thiago Motta : 5,5

J'ai aimé : Efficace en sentinelle, il n'a jamais été pris à défaut par les Marseillais, hormis sur une relance imprécise (68e). Il a bien tenu son rôle de sentinelle en s'occupant de la première relance et en cherchant à casser les lignes.

Je n'ai pas aimé : Lui aussi aurait pu prendre plus de risque face à la léthargie marseillaise.

En bref : Propre. Ni plus, ni moins.

Remplacé par Hatem Ben Arfa (79e).

Bafétimbi Gomis et Thiago Motta au duel lors de PSG-OM

Crédit: Eurosport

Marco Verratti : 5

J'ai aimé : Une bonne fin de première période où il a enfin trouvé des décalages par des balles à une touche, des talonnades dont une qui aurait pu être décisive pour Aurier (35e). Sa relation technique avec Thiago Motta est toujours très intéressante dans les petits périmètres.

Je n'ai pas aimé : Face à l'absence de menace marseillaise, il aurait dû prendre plus de risque dans ses transmissions. Notamment dans le jeu long.

En bref : Un peu trop neutre.

Remplacé par Blaise Matuidi (59e).

Adrien Rabiot : 6

J'ai aimé : Une première période de belle facture. Face au jeu arrêté et sans inspiration du PSG, il a tenté de secouer le cocotier par des courses vers l'avant ou de simples déviations. Toujours dans le sens du jeu, la tête levée, le jeune Parisien a simplement souffert du manque de mobilité de ses partenaires ou des dézonages de Cavani.

Je n'ai pas aimé : Son passage en sentinelle après la sortie de Thiago Motta a fatalement limité son influence en fin de rencontre mais sa seconde période était, de toute façon, moins inspirée.

En bref : L'huile dans les rouages parisiens.

Adrien Rabiot face à Rod Fanni lors de PSG-OM

Crédit: AFP

Lucas : 5

J'ai aimé : Comme Rabiot, il a tenté de faire mal par ses courses vers l'avant mais il s'est souvent heurté à la discipline d'un OM qui jouait très bas. Quand il n'a pas d'espace, Lucas n'a pas le même rayonnement. Son coup franc parfait déposé sur la tête de Cavani (69e) aurait mérité un meilleur sort.

Je n'ai pas aimé : Des imprécisions dans les transmissions avant la pause. Sur les rares fois où il a su trouver des espaces, il n'a pas fait les bons choix.

En bref : Un bolide à l'arrêt.

Angel Di Maria : 3,5

J'ai aimé : L'Argentin n'a pas fui ses responsabilités. Très effacé depuis le début de saison, il s'est montré extrêmement disponible ce dimanche. La grande majorité des offensives parisiennes sont passées par son pied gauche. Le problème, c'est qu'il les a mal exploitées.

Je n'ai pas aimé : Quel gâchis ! C'est de lui que doit venir la lumière mais, ce dimanche, il a plongé le PSG dans le noir par ses pertes de balle ou ses mauvais choix. Il reste précieux sur phases arrêtées mais, pour un joueur à 64 millions d'euros, c'est trop peu.

En bref : Sorti sous les sifflets du Parc. En toute logique.

Remplacé par Jesé (74e).

Edinson Cavani : 4

J'ai aimé : Très précieux sur phases arrêtées où sa relation avec Di Maria et Lucas reste cruciale pour Paris, il aurait pu obtenir un penalty (45e) sur un duel avec Rolando. En phase défensive, il a tenté de limiter l'influence de Lassana Diarra grâce à son gros volume de jeu.

Je n'ai pas aimé : D'abord et avant tout, il a raté l'immanquable face au but vide (83e), quelques minutes après avoir envoyé en tribune une offrande de Lucas sur coup franc (69e). Une toile qui coûte deux points au PSG. Ses dézonages sur le côté ont contribué à affaiblir la menace parisienne notamment avant la pause. Pas toujours inspiré sur ses déviations.

En bref : Sa maladresse coûte cher.

Edinson Cavani et Rod Fanni lors de PSG-OM

Crédit: AFP

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