Garande : "C'est un suicide collectif"
ParAFP
Publié 03/12/2016 à 00:47 GMT+1
LIGUE 1 - Caen s'est tiré une balle dans le pied vendredi soir contre Dijon. Malgré deux buts d'avance et un joueur de plus à la pause, les Normands ont trouvé le moyen de concéder le nul (3-3). De quoi rendre fou leur entraîneur, Patrice Garande.
"C'est un suicide collectif", s'est désolé Patrice Garande, l'entraîneur de Caen, après la contre-performance de son équipe, tenue en échec (3-3) à domicile par Dijon, réduit à dix, alors qu'elle menait 3-1 à la pause vendredi, lors de la 16e journée de Ligue 1.
"Jusqu'à la mi-temps, c'était parfait, il y avait ce qu'il fallait. Après, pourquoi il n'y a plus rien... C'est un suicide collectif, je ne crois pas à ce que j'ai vu. C'est incompréhensible", a déclaré Garande après ce match contre un adversaire direct dans la course au maintien. "Je suis abasourdi. Je n'arrive pas à comprendre, à penser qu'on a fait match nul, c'est comme une défaite. Je n'ai pas l'explication de la façon dont on peut passer d'un extrême à l'autre comme ça. Il va falloir analyser, revoir les choses, mais là je n'ai pas d'explication à ce qui s'est passé en seconde période."
Dall'Oglio : "C'est renversant et surprenant"
Caen menait en effet 3 buts à 1 jusqu'à la 59e minute et a évolué pendant près d'une heure à 11 contre 10, après l'exclusion de Bouka Moutou. "Je ne vais pas lâcher, a toutefois promis le coach normand. Il reste trois matches avant la trêve, avant de penser au reste, il s'agit déjà de remettre en état les joueurs".
"C'est renversant et surprenant, a de son côté jugé son confrère dijonnais, Olivier Dall'Oglio . On a fait un non-match en première mi-temps, on a perdu trop de duels. On a fait tout ce qu'il ne fallait pas faire. J'ai été très déçu du comportement des joueurs. On a mis une nouvelle organisation en place à la mi-temps (passage à un 4-3-2 alors que Dijon était réduit à 10 depuis la 31e minute, ndlr). Je dédie cette deuxième mi-temps à mon staff et Stéphane Jobard (son adjoint) a eu une bonne idée. Le reste, c'est les joueurs. On a eu peur de prendre beaucoup de buts et on a vu une rébellion. Mon équipe est mentalement forte. Mais la première mi-temps est une bonne leçon pour nous."
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