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Le PSG s'impose à Lyon grâce à un doublé de Cavani (1-2)

Cyril Morin

Mis à jour 27/11/2016 à 23:05 GMT+1

LIGUE 1 - Deux buts d'Edinson Cavani ont permis au PSG de s'imposer dimanche dans le choc de la 14e journée face à Lyon au Parc OL (1-2). Grâce à cette victoire, Paris revient à la hauteur de Monaco et à un point de leader niçois. Les Gones, relégués à 10 points du podium, sont décrochés.

La joie d'Edinson Cavani face à l'OL

Crédit: AFP

Un contre assassin pour une victoire à l’arrachée. Voilà le premier enseignement à retenir de ce choc de la 14e journée, disputé au Parc OL et remporté par le PSG malgré une deuxième période où le club parisien a souffert (1-2). C’est Edinson Cavani, auteur d’un doublé, qui a permis aux hommes d'Unai Emery d’empocher les trois points et de rester au contact des premières places, à un point du leader niçois. Malgré une réaction salutaire et un fond de jeu très séduisant en seconde période, l’OL de Bruno Genesio laisse filer des points à domicile et glisse à la septième place, à dix points de son adversaire du soir.

Un PSG plein de maîtrise en première période

Le jour et la nuit pour le PSG. La nuit puis le jour pour l’OL. Voilà comment résumer la physionomie de ce match. La jour, ce fut la première mi-temps des Parisiens face à des Lyonnais hors du coup. Une possession bien supérieure, une aisance technique assez nette et un bloc équipe haut permettant aux hommes d’Unai Emery de maîtriser les débats. Après plusieurs alertes sur le but de Lopes (23e, 24e), c’est sur corner que le PSG a trouvé la faille. Après un coup de pied aussi incontrôlé que stupide de Rafael sur Thiago Motta dans la surface, c’est Cavani qui s’est chargé de transformer le penalty avec lucidité, en frappant au milieu du but (1-0, 30e).
Faciles, les Parisiens ont eu des occasions de faire le break mais Lucas, maladroit ce dimanche, a gâché une belle action collective en frappant à côté (36e). On pensait que le seconde période serait du même acabit tant le gouffre de niveau entre les deux équipes était réel. C’était oublier un peu vite Bruno Genesio.

Genesio, choix (presque) payants

Alors que l’OL n’avait rien montré dans son 4-3-3 inaugural, privé notamment de Nabil Fekir et Mathieu Valbuena, les choses ont changé à la mi-temps. Avec un double changement Rybus pour Fekir et Valbuena pour Ferri, le 4-2-3-1 mis en place par l’entraîneur lyonnais a porté de suite ses fruits. Bien plus tranchants et impliqués, les Gones ont réussi à recoller très rapidement. Après un superbe dribble de Rachid Ghezzal, Gonalons a servi Rafael à l’entrée de la surface. Du gauche, le latéral brésilien a envoyé une lourde frappe du gauche sur le poteau avant que Valbuena ne termine le travail d’une demi-volée pleine de maîtrise (1-1, 48e).
C’était le début de l’ouragan lyonnais. Lacazette (54e) ou Gonalons (58e) ont pu faire croire que l’OL arracherait les trois points. C’est mal connaître ce PSG, décidemment très résilient. Sur un contre éclair mené par Serge Aurier, c’est Edinson Cavani qui a douché le Parc OL d’une tête pleine de sang-froid au deuxième poteau (1-2, 81e). Et si Krychowiak a raté la balle du break en toute fin de match sur un nouveau contre dévastateur (89e), l’essentiel est ailleurs pour le champion de France. Après son nul au goût de victoire à Arsenal (2-2) mercredi, ce sont trois points précieux qu’ils sont venus chercher ce dimanche dans l’optique du titre. Pour l’OL, en revanche, comptablement, c’est une défaite qui fait mal. Une de plus dans une saison décidemment bien compliquée en championnat.
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