Ligue 1 (9e journée) : Nice domine Lyon (2-0) et accentue son avance en tête du classement

Le rêve se poursuit pour Nice. Ni la trêve internationale et ni l'OL n'ont réussi à l'en réveiller ce vendredi soir lors de la 9e journée de L1. Sur sa pelouse de l'Allianz Riviera, le leader niçois s'est imposé 2-0 face à des Lyonnais réduits à dix suite à l'expulsion de Nabil Fekir (28e).

Le capitaine Paul Baysse a rapidement ouvert le score d'une demi-volée (5e) avant que Jean Michael Seri ne plie l'affaire (76e). Cerise sur le gâteau pour l'OGCN : le club azuréen compte maintenant quatre points d'avance sur son dauphin, Monaco, qui s'est incliné un peu plus tôt à Toulouse (3-1).

23 points en neuf matches, soit le même total que le PSG de l'an passé à ce stade de la saison : Nice, seul club de L1 encore invaincu, reste sur son petit nuage. Mieux. Avec son avance sur ses poursuivants, il est même assuré de rester en tête du championnat à l'issue de la prochaine journée (10e). Ce septième succès de la saison (pour deux petits nuls) n'a pas été le plus difficile à obtenir pour les hommes de Lucien Favre.

Ils n'ont pas eu le temps de cogiter avec l'ouverture du score précoce de Paul Baysse (5e). Sur un centre de Malang Sarr, 17 ans, l'ancien Stéphanois a trompé Lopes d'une demi-volée du gauche imparable. Le seul tir cadré de la première période pour les Niçois. Moins d'une demi-d'heure plus tard, la décision de Ruddy Buquet d'exclure Nabil Fekir, coupable d'avoir marché sur le bras de Baysse après un petit croc en jambe (28e), a mis définitivement les Azuréens sur orbite.

Lyon n'a pas attendu d'évoluer à dix pour balbutier. Les protégés de Bruno Genesio, qui confirment leurs difficultés à l'extérieur avec une quatrième défaite en six matches toutes compétitions confondues, n'ont frappé qu'à une reprise avant la pause. Et la tentative n'était pas cadrée. Même l'entrée en jeu d'Alexandre Lacazette (65e), qui a fait son retour après cinq semaines d'arrêt, n'y aura rien changé. Au contraire.

Après deux semi-occasions de Corentin Tolisso (50e) et Rachid Ghezzal (59e), le retour de l'international français, qui a frappé une fois au cadre en toute fin de match (90e+2) est intervenu au moment où les Niçois ont accéléré. Walter a manqué sa demi-volée à bout portant (61e). La frappe enroulée de Mario Balotelli n'a pas trompé Lopez (71e). Mais ce dernier a été impuissant sur le deuxième but de Seri (76e), bien heureux de recevoir le ballon qui venait de trouver le poteau sur une frappe de Belhanda.

L'addition aurait pu être plus lourde. Mais Balotelli a manqué l'occasion d'inscrire un sixième but en quatre matches en butant sur Lopes sur un penalty qu'il s'était créé. Qu'importe pour Nice. Fort de leur enthousiasme et de leur force collective, les Azuréens poursuivent leur folle série. Sans même avoir eu besoin de s'en remettre à leur star italienne.