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Ligue 1 - Le retour de Marcelo Bielsa : Vivement la saison prochaine !

Maxime Dupuis

Mis à jour 20/02/2017 à 14:03 GMT+1

LIGUE 1 - Marcelo Bielsa s’est engagé avec Lille dimanche midi. Cette arrivée offre à la Ligue 1 un nouveau technicien de choix et une promesse : une élite tirée vers le haut. Encore plus qu'en cette saison passionnante. Il nous tarde d'être en 2017/2018.

Marcelo Bielsa avec sa glacière

Crédit: Panoramic

Avec Marcelo Bielsa, il ne faut jamais jurer de rien. C’est à peu près la seule certitude qui accompagne l’énigmatique et dogmatique entraîneur argentin. L’été prochain, le 1er juillet exactement, il est censé entrer en fonction au Lille Olympique Sporting Club, dont il deviendra le premier entraîneur étranger depuis un certain Vahid H. Tant que Lille n’aura pas assuré son maintien et que le survêtement de Bielsa n’aura pas fait son apparition au domaine de Luchin, j’aurai toujours un doute, probablement partagé du côté de Rome où la Lazio attend toujours l’Argentin. Mais puisque Bielsa a paraphé son contrat et que les écrits restent, on va se projeter sur l’avenir avec une impatience non feinte.
Hormis une poignée de nostalgiques de la cause marseillaise qui ont du mal à imaginer la mythique glacière poser ses valises dans le nord de la France, tout le monde salive à l’idée de retrouver l’ancien sélectionneur de l’équipe d’Argentine dans le coin. Et pas seulement les supporters des Dogues. Dans cette opération "Bielsa à Lille", c’est le football français en général et la Ligue 1 en particulier qui s’apprêtent à tirer les marrons du feu. Evidemment, il y aura du mouvement à l’intersaison et les techniciens/joueurs en place cette saison dans les écuries de l’élite ne seront plus toutes là quand il faudra en découdre. Mais avouez que la dynamique est plutôt positive et le championnat qui s’annonce a rarement eu l’attrait qu’il promet.
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Marcelo Bielsa

Crédit: Panoramic

Depuis que le XXe siècle a rendu les armes et laissé place aux années 2000, la L1 n’a pas toujours été affriolante. Elle a même parfois semblé bien blafarde, ultra-dominée qu’elle était par la force lyonnaise ou la puissance de feu parisienne. Hormis du côté de Gerland, à l’époque, ou du Parc des Princes, plus récemment, il y avait peu d’observateurs ou de passionnés pour se réjouir du "one man show" rhodanien puis francilien, dont la domination a pris une tournure dictatoriale la saison dernière quand le PSG a décroché la timbale au mois de mars en écrabouillant Troyes (0-9) et en terminant l’exercice avec 31 points d’avance sur un dauphin qui n’avait alors rien d’un requin.

Big 6 en vue ?

Ne vous méprenez pas, le propos n’est pas de taper sur les puissants qui, faut-il le rappeler, ont permis à la Ligue 1 d’exister sur le front européen à des époques où le reste de l’élite se distinguait régulièrement par une médiocrité parfois assumée. Et, si l’on prend le cas du PSG, le plus proche de nous, c’est aussi l’investissement de son actionnaire qui a donné des idées aux autres, en prouvant que la L1 n’était pas forcément un mouroir. Jusqu’à nous amener à cette saison, passionnante, où trois clubs peuvent encore décrocher la timbale, de Monaco à Nice, en passant par le Paris qui vient de donner une leçon de football au FC Barcelone (4-0).
Si l’on salive de gourmandise à mesure que la ligne d’arrivée pointe le bout de son nez, on n’a jamais été aussi impatient d’entendre le starter donner le coup d’envoi du prochain exercice. Paris, Monaco, Lyon, Nice, Marseille et son projet US ou le Lille de Lopez constitueront - sur le papier - un Big 6 de prétendants à la Ligue des champions dont la Ligue 1 n’a jamais pu se targuer. Dans les années 90, le championnat a parfois présenté un quatuor de luxe, avec l’OM, le PSG, l’ASM et l’AJA qui, faut-il le rappeler, s’est retrouvé à un tir au but d’une finale européenne en 1993. Mais n’a jamais poussé plus loin. La saison prochaine, si ça rigole, ce sera fromage et dessert.
A l’heure ou l’UEFA referme sa Ligue des champions sur les doigts des pays "moyens" au profit des clubs XXL et des nations dominantes, le pied de nez est savoureux. Dans la foulée d’un mercato hivernal fructueux, la France parait plus attractive que jamais et va bien donner envie à deux ou trois joueurs de renom de fouler ses pelouses en 2017/2018. Officier sous les ordres de Lucien Favre, dans un Vélodrome retrouvé ou, évidemment, se donner corps et âme à Marcelo Bielsa, il y a pire. La Ligue 1 a mangé son pain noir. Maintenant, place à la régalade.
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