Sans forcer contre Dijon, le PSG poursuit sur sa lancée

Le PSG est gentiment en train de trouver son rythme en Ligue 1. Il reste du travail sur le fond, mais au plan comptable, en tout cas, le champion de France est en train d'accélérer dans cette deuxième quinzaine de septembre. Après son carton à Caen vendredi dernier (victoire 0-6), le club de la capitale a nettement pris le dessus sur le promu dijonnais mardi soir au Parc des Princes (3-0). Un large succès qui permet aux hommes d'Unai Emery de prendre très provisoirement la tête, qu'ils cèderont à nouveau mercredi à Nice ou Monaco, en fonction du résultat du derby azuréen.

Toujours sans Hatem Ben Arfa, sans Serge Aurier ni Marco Verratti, blessés, mais avec Javier Pastore, que l'on n'avait plus aperçu en Ligue 1 depuis la 2e journée contre Metz, le PSG a souvent joué au petit trot mardi. Sans forcer. Sans en rajouter. Ce fut même parfois service minimum. Mais la marge parisienne était telle face à cette équipe dijonnaise certes globalement bien en place mais trop tendre dans un tel contexte, que le score, à l'arrivée, reste lourd. Symbole de cette supériorité indiscutable sans être toujours convaincante, le premier acte, achevé par les Parisiens avec un seul tir cadré (un penalty) mais... deux buts au compteur.

Maître du ballon, Paris a trouvé l'ouverture à la sortie du premier quart d'heure sur un coup du sort, le centre venu de la gauche de Maxwell étant dévié par le malheureux Adam Lang. Surpris et lobé par l'international hongrois, qui disputait là son premier match, Baptiste Reynet n'a rien pu faire (1-0, 16e). Une dizaine de minutes plus tard, Cavani allait transformer un penalty obtenu par Rabiot (2-0, 27e) pour revenir à hauteur d'Alexandre Lacazette en tête du classement des buteurs (6 réalisations). Et voilà comment le PSG a plié son match, presque sans avoir l'air d'y toucher. La suite ? Un match en mode ronron, entre un Paris appliqué et gestionnaire et un Dijon soucieux de ne pas se voir appliquer le tarif caennais.

La seconde période s'est ainsi écoulée sans histoire. Juste le temps pour Lucas de voir ses efforts récompensés, d'une tête piquée aux six mètres (3-0, 67e), après une offrande de Maxwell, décidément dans beaucoup de bons coups une nouvelle fois mardi soir. Lucas a connu du déchet, il avait d'ailleurs raté on ne sait trop comment l'ouverture du score en tout début de rencontre (12e), mais le Brésilien a encore beaucoup travaillé.

En toute fin de rencontre, Reynet a évité une addition plus salée sur une tête de Kimpembe (78e) et Areola a pu se chauffer gentiment les gants (86e). Pas de quoi en reparler dans dix ans. Mais ce n'était pas l'enjeu du soir pour ce PSG en train de monter tranquillement en régime, même s'il est encore loin de tourner sur tous ses cylindres en même temps.