Tenu en échec à Toulouse (1-1), Nice peut s’en mordre les doigts

Nice a perdu deux précieux points dans le sprint final. Les Aiglons n'ont pas pu enchaîner une quatrième victoire en Ligue 1 au Stadium, la faute à un gros manque de réalisme (1-1). Corentin Jean a ouvert de score en seconde période pour le TFC (56e), et Valentin Eysseric lui a répondu quelques instants plus tard (59e). Le Gym compte désormais six points de retard sur le PSG et trois sur Monaco, qui a un match en moins.

Les Niçois peuvent nourrir beaucoup de regrets de ce déplacement sans victoire à Toulouse, qui n'avait rien ou presque à jouer ce dimanche. Avec autant d'occasions à leur actif, et une physionomie du match globalement très à leur avantage, le partage des points ne peut sonner différemment d'une grosse déception. Moins fort que son adversaire, le TFC a fait le dos rond comme il a pu, en premier lieu grâce à son gardien Alban Lafont, qui a réalisé des interventions décisives sur Le Bihan (13e, 22e), Seri (31e) et Pereira (45e). Le jeune homme a aussi été sauvé par son poteau sur un coup franc de Jean-Michael Séri et pu souffler un bon coup en voyant un autre coup franc du même Séri frôler sa lucarne (77e).

Pas en réussite, l'OGCN aurait pu recevoir un petit coup de pouce de l'arbitre Frank Schneider. Mais ce dernier est resté de marbre sur deux contacts très limites dans la surface toulousaine (36e, 68e). Toulouse n'a existé dans ce match que par fulgurances, comme sur le but plein de réussite de Corentin Jean (56e), son premier de la saison en Ligue 1, où sur un missile de Jimmy Durmaz sur la barre (64e). Cela lui a suffi pour ne pas perdre.

Lucien Favre a opéré un choix fort avant le match en préférant Mickaël le Bihan à Mario Balotelli, pourtant visiblement apte, à la pointe de son attaque. Une option forcément sujette à discussion alors que le Gym a péché dans la finition et que le remplaçant de l'Italien n'a pas su tirer son équipe vers le haut. Lent dans les enchaînements, Le Bihan a surtout vendangé une énorme occasion dans le premier quart d'heure (13e), qui aurait mis sur les Aiglons sur les bons rails.

Balotelli n'est entré en jeu à quelques secondes de la fin, se créant tout de même une action sur son premier ballon. Aurait-il fait mieux que son coéquipier s'il avait débuté? Peut-être. Toujours est-il que Monaco et PSG se frottent les mains en ce dimanche d'élection où ils voient s'éloigner le spectre d'une périlleuse triangulaire.