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Un penalty stoppé, un but refusé et la délivrance : Caen n'est pas près d'oublier sa soirée

Jérémy Satis

Mis à jour 21/05/2017 à 10:24 GMT+2

Au terme d'un scénario haletant, Caen a sauvé sa tête en Ligue 1. Les Normands, longtemps menés au score, ont égalisé à la 91e minute par Ronny Rodelin, qui avait manqué un penalty quelques minutes auparavant (76e). Ajoutez à cela que Julien Féret avait été injustement privé de l'égalisation à cinq minutes de la fin (85e).

Rodelin face à Trapp

Crédit: Getty Images

Cette dernière soirée de Ligue 1, Ronny Rodelin n'est pas près de l'oublier. L'attaquant du Stade Malherbe Caen est en effet passé par toutes les émotions, samedi soir, sur la pelouse du Parc des princes face au PSG (1-1). L'ancien Lillois a infligé malgré lui des montagnes russes émotionnelles à ses supporters et à ses coéquipiers en manquant d'abord un penalty (76e) avant d'offrir le but du maintien à son club dans les derniers instants du match (90e+1).
Mené par le PSG (1-0) sur un but d'Adrien Rabiot et virtuellement barragiste toute une bonne partie de la seconde période après l'égalisation de Lorient contre Bordeaux, le SM Caen devait impérativement marquer pour se sauver. Et lorsque l'arbitre de la rencontre a accordé un penalty logique au Stade Malherbe (76e), Ronny Rodelin n'a pas hésité à prendre ses responsabilités en l'absence du tireur habituel Ivan Santini. Mais l'ancien Lillois, malheureux, a vu son penalty être stoppé par Kevin Trapp, auteur d'un bel arrêt sur sa droite (76e).

Rodelin, ce héros

De leur propre aveux à la fin du match, après cette échec du Réunionnais, les joueurs du Stade Malherbe se voyaient en barrages ou directement en Ligue 2. Le but injustement refusé à Julien Féret pour un hors-jeu de Jordan Tell signalé à tort (85e) allait nourrir un peu plus encore le psychodrame normand qui se préparait. Mais sur un ultime centre de Jonathan Delaplace, Ronny Rodelin est passé, rageur, devant Maxwell pour crucifier Trapp du droit à bout portant (90+1e).
"On est tous très heureux d'être encore en Ligue 1, ce n'est pas anodin pour Caen, après une saison très difficile, très compliquée et un dernier match face au PSG, contre qui on prend des scores de tennis normalement", a expliqué Patrice Garande après le match. "Quand on a commencé le match, j'étais persuadé qu'on ferait les barrages, je me suis mis dans la tête qu'on serait barragiste", a encore indiqué l'entraîneur normand. "Mais pendant le match on a eu beaucoup de situations qu'on a mal exploitées, un déchet technique, de mauvaises passes... J'ai dit aux joueurs à la mi-temps qu'il y avait la place pour marquer des buts. Et quand on joue Paris, ce n'est pas souvent le cas". Il a fini par avoir raison.
Après une quinzaine secondes d'angoisse entre le coup de sifflet final et la connaissance du résultat de Lorient face à Bordeaux (1-1), les Caennais pouvaient exulter et fêter leur héros. Ce samedi, exceptionnellement, il ne s'appelait pas Nicolas Seube, mais Ronny Rodelin.
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