Et si le Stade Rennais était vendu à des Chinois ?

Quinzième de Ligue 1 après neuf journées et malgré un mercato d'été ambitieux, le Stade Rennais est en pleine crise. Lundi, Ouest-France révélait que René Ruello allait être démis de ses fonctions de président et que Christian Gourcuff était lui aussi en grand danger. Le duo Létang-Galtier était même annoncé tout proche de débarquer à Rennes.

Mardi, le Stade Rennais a finalement fait savoir dans un communiqué que René Ruello était "confirmé à l’unanimité dans ses fonctions de Président" et s'est dit surpris "des rumeurs et articles de presse sans fondement parus ces derniers jours". Pourtant, l'Equipe confirme ce mercredi que les jours de René Ruello sont comptés à Rennes et que son licenciement est bien d'actualité. Un licenciement qui aurait été initié par François-Henri Pinault, directeur de la holding Artémis, crée par son père François Pinault, et qui est propriétaire du club depuis 1998.

En plus de ce possible chamboulement à la tête du club, Canal Plus a révélé mardi soir des discussions entre François-Henri Pinault et Olivier Létang, pressenti donc pour être le futur président du Stade Rennais, en vue d'un rachat partiel ou total du club breton par des investisseurs chinois. Depuis qu'il a quitté son poste de directeur sportif du PSG l'été dernier, Olivier Létang travaille en effet pour la société d'agents Sports Invest UK, gérée par le sulfureux Kia Joorabchian. Ce dernier a ses entrées en Chine et y a placé plusieurs joueurs ces derniers mois, notamment Oscar.

Selon la chaîne cryptée, Olivier Létang aurait donc joué les intermédiaires auprès de François-Henri Pinault en vue d'une possible vente du club breton. Une information qui n'a évidemment pas été confirmée depuis, mais qui reste à prendre au sérieux vu le contexte complètement flou entourant le Stade Rennais.