Fekir ramène l'OL sur le podium après la victoire des Gones contre Metz (2-0)

L'après-midi a démarré comme un feu d'artifice et s'est achevée façon pétard mouillé. Mais l'essentiel est sauf pour les hommes de Bruno Genesio. Lyon a battu Metz (2-0) sans vraiment frémir. Une victoire tranquille grâce à l'incontournable Nabil Fekir, auteur d'un doublé (6e, 20e). Si l'OL a marché sur l'eau durant la première période, il s'est fait chahuter par des Lorrains pourtant très limités. Cette victoire installe les Gones sur le podium pour la première fois depuis la cinquième journée. Metz reste lanterne rouge, à 7 points du premier non-relégable et Jonathan Jäger reste le dernier buteur lorrain à Lyon. C'était en 2003…

Très honnêtement, on voit mal comment il aurait pu en être autrement. Hormis une frappe de Dossevi sauvée sur sa ligne par Jérémy Morel (65e), le bonnet d'âne de l'élite n'a jamais fait trembler Anthony Lopes. Lyon mérite sa victoire, cela ne fait aucun doute. Mais la première demi-heure avait semé de telles promesses que le constat final pourrait laisser le Groupama Stadium sur sa faim.

La première combinaison Marçal-Fekir est un délice du genre. Le premier en passeur décisif, le second à la finition (6e). Quatorze minutes plus tard, rebelote. Cette fois, c'est Tete, parfaitement lancé par Tousart, qui a servi sur un plateau l'international français (20e). Avec huit buts inscrits cette saison, Fekir rejoint Mariano Diaz à la troisième place du classement des meilleurs buteurs. Difficile pour Didier Deschamps de l'ignorer à nouveau dans la liste des 23 de l'équipe de France que le sélectionneur annoncera jeudi.

La seconde période fut plus poussive à l'image d'un Mariano Diaz qui ne fait pas toujours les bons choix et d'un Depay transparent. Cornet aurait pu donner plus d'allure aux succès lyonnais mais Kawashima a brillamment repoussé sa tentative. Metz, tenace à défaut d'être brillant et inspiré, ne méritait pas une rouste. A une semaine du derby, l'OL se contentera de ce résultat. Voilà les Lyonnais, après quelques semaines de doutes, à une place qui sied à ses ambitions.