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Lyon cède son trône

Eurosport
ParEurosport

Publié 23/11/2009 à 18:54 GMT+1

Déjà qualifié pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions, Lyon s'est incliné à Florence sur la pelouse de la Fiorentina (1-0). Avec cette défaite, les Rhodaniens, malmenés une grande partie de la rencontre avant de buter sur Frey, laissent la première place du groupe aux Toscans.

FOOTBALL 2009 2010 Lyon Fiorentina Aly Cissokho

Crédit: AFP

FIORENTINA - LYON : 1-0
But : Vargas (28e s.p.).
Les crocs lyonnais sont élimés. Déjà peu mordants face à Grenoble en championnat (1-1), les Rhodaniens ont confirmé leurs difficultés actuelles en s'inclinant face à la Fiorentina. Les Toscans en profitent pour faire un sacré coup double en décrochant une qualification historique en Ligue des Champions et en ravissant la première place du groupe à leurs visiteurs du soir. Il y avait pourtant la place de la conserver pour les hommes de Puel mais ces derniers se sont réveillés trop tard. Tout se jouera donc lors de la dernière journée de cette phase de poule quand Lyon recevra Debrecen et la Fiorentina se déplacera à Liverpool, déjà éliminé.
Privée de Mutu et de Jovetic, deux armes parmi les plus tranchantes, la Viola ne manque pourtant pas d'arguments offensifs. Parmi ceux-ci, Alberto Gilardino évidemment. Ce dernier, par son jeu dos au but, va tourmenter Cris toute la soirée. Et quand Santana y va aussi de son numéro, contrôle poitrine-volée instantanée, il faut le poteau droit de Lloris pour sauver l'OL (10e). Dans la foulée, Gilardino place sa tête sur un corner... ça finit sur le poteau gauche ! Bref, Lyon est béni en ce début de match et les Rhodaniens ont toutes les peines du monde à articuler leur jeu. Finalement, ils traversent cette première période sans se procurer d'occasions, se contentant de subir les assauts toscans. Et, à force de plier, les Français finissent par rompre. Cissokho se jette un peu trop fort dans les pieds de Marchionni... c'est le penalty indiscutable que Vargas transforme sans ciller (1-0, 28e). Mérité et logique pour la Fiorentina, qui oublie les clichés qui collent aux crampons des équipes italiennes et continue d'attaquer en dépit de son avantage au score. Sans pour autant réaliser le break avant la pause.
Frey fait des siennes
Les artistes associés, Vargas-Santana-Gilardino, reprennent leur ouvrage dès le début de la seconde période mais un Lloris une nouvelle fois impeccable ce soir retarde à plusieurs reprises l'échéance. Battus en vivacité, les Lyonnais perdent la majorité de leurs duels et tanguent dangereusement, sans manifester une réelle volonté de rébellion. Comme à Grenoble lors de la dernière journée de Ligue 1. C'est peut-être ça le plus inquiétant finalement... Puel va alors jouer son va-tout offensif en faisant rentrer coup sur coup Lissandro, Delgado et Ederson en espérant dynamiter son attaque. Choix payant, d'autant que la Viola s'est résigné et se contente désormais de protéger son acquis.
Durant les dix dernières minutes, l'OL va faire le siège florentin mais buter invariablement sur un Sébastien Frey en état de grâce et véritable bourreau des Français ce soir. Il dévie ainsi d'une manchette de volleyball un coup-franc "juninhesque" de Pjanic (79e), puis il sort un réflexe étonnant pour écarter une volée de Makoun (86e) avant de parachever son œuvre par une claquette sur une frappe aussi soudaine que violente de Lisandro (91e) ! Frey n'est pas un traître à la patrie et les Lyonnais ne doivent pas lui en vouloir. Ils ne peuvent s'en prendre qu'à eux-mêmes de s'être réveillés si tard.
LA DECLA : Claude Puel (entraîneur de Lyon)
"Je suis déçu car nous avons livré le match qu'il fallait. La Fiorentina a exercé un pressing très haut et il est dommage d'avoir concédé ce penalty. Nous pouvions espérer avoir plus d'espace en seconde période. C'est ce qui s'est produit et nous avons fait une très belle dernière demi-heure. L'égalisation aurait été méritée. C'est dommage. Pour la première place, je pense que c'est encore jouable. Il faut battre Debrecen et éviter tout calcul en espérant que Liverpool battra chez lui la Fiorentina. En seconde période, il ne manquait pas grand chose et ceux qui sont rentrés sont bien rentrés. La Fiorentina est une belle équipe. Nous savions à quoi nous attendre. C'était un match de costauds."
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