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Le PSG qualifié à 85%

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ParEurosport

Mis à jour 19/09/2012 à 21:14 GMT+2

Statistiquement, le départ canon face à Kiev offre à Paris une vraie option sur les 8es. Pour la victoire finale, c'est une autre histoire.

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Crédit: Eurosport

Mardi soir, le PSG a "envoyé un message au reste de l'Europe", selon les mots de Zlatan Ibrahimovic: huit ans après en avoir été éjectée, il est à sa place dans la cour des grands. Face au Dynamo Kiev (4-1), Paris a fêté dignement ses retrouvailles avec la Ligue des champions. La correction donnée au vice-champion d'Ukraine est à ranger soigneusement dans le livre à souvenirs : en C1, elle est la plus spectaculaire, la plus nette, depuis celle infligée aux Norvégiens de Rosenborg (7-2), le 24 octobre 2000. De là à se considérer avant l'heure comme un cador qu'il n'est pas encore...
Dans les couloirs du Parc des Princes, les Parisiens se sont évertués à garder les pieds sur terres. Les discours trahissaient une délectation mesurée. Celui tenu par Carlo Ancelotti en conférence de presse a presque viré à l'obsession de "ne pas se projeter plus loin". "Le futur, a-t-il martelé, c'est le prochain match contre Bastia (samedi, en L1). Pour l’avenir dans ce groupe A, nous devrons encore jouer cinq matches dans cette compétition. C'était important de remporter ce match pour prendre la tête, mais on ne peut rien dire de plus avant de jouer dans quinze jours à Porto. Ce ne sera pas facile." L'Italien connaît trop bien les exigences de la Ligue des champions pour savoir que ce démarrage en trombe, aussi spectaculaire soit-il, ne dégage en rien l'horizon européen de son équipe.
L'Inter avait fini par trébucher
Au regard des précédentes éditions, Ancelotti n'a pas tout à fait tort. Mais pas non plus tout à fait raison. Une plongée dans les archives de la C1 suffit à tempérer sa prudence excessive. Depuis la saison 2003-2004 - depuis que la formule actuelle est en vigueur -, vingt équipes ont débuté leur campagne en s'imposant avec une marge au moins aussi confortable. Seules trois d'entre-elles n'ont pas vu les huitièmes de finale : le Steaua Bucarest 2006-2007, l'Udinese 2005-2006 et, plus surprenant, l’Inter 2003-2004. Il y a neuf ans, les Nerazzurri avaient démarré pied au plancher, en se promenant sur la pelouse d'Arsenal (0-3), le 17 septembre 2003. Trois mois plus tard, ils échouaient à la troisième place du groupe B, coiffés à la différence de buts par le Lokomotiv Moscou. Entre-temps, ils avaient notamment pris l'eau face aux Gunners de Thierry Henry (1-5), à Giuseppe-Meazza.
Que les Parisiens se rassurent : le Steaua, l'Udinese et l'Inter restent toutefois des exceptions. Si l'on se fie au passé récent, ils ont même 85% de chances de voir, comme les dix-sept autres rescapés, le printemps au milieu des ténors européens. En revanche, leurs espoirs de soulever la Coupe aux Grandes oreilles, le 25 mai prochain, à Wembley, sont infimes. Ils se limitent à une probabilité de 10%. Ces dernières années, le Barça 2010-2011 a été couronné après un départ canon, contre le Panathinaïkos (5-1) de Jean-Alain Boumsong, Sidney Govou et Djibril Cissé. Quatre ans plus tôt, le Milan avait déjà réussi ce tour de force. Son entraîneur ? Carlo Ancelotti.
Infographic PSG Ligue des champions après victoires par trois buts d'écart
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