Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Ligue des champions (5e journée) : Les 13 raisons de suivre la phase de groupes jusqu’au bout

Geoffrey Steines

Mis à jour 26/11/2013 à 12:47 GMT+1

Vous aussi, vous trouvez que ce premier tour de C1 n’a rien de passionnant ? Nous vous avons trouvé treize raisons de continuer à le suivre, sans s’ennuyer.

Montage Raisons Ligue des champions 16x9

Crédit: Eurosport

Pour l’"odeur du sang"

Expression entrée dans le jargon footballistique avec le concours de Raymond Domenech, elle est tenace du côté de Turin et de Dortmund. La Juventus attend toujours sa première victoire dans cette campagne de Ligue des champions. Dans cette situation après quatre journées, il est miraculeux pour les Bianconeri d’avoir encore leur destin entre leurs pieds. Pour se frayer un chemin en 8es de finale, ils sont quasiment dans l’obligation de remporter leurs deux dernières rencontres, contre Copenhague puis sur la pelouse de Galatasaray, où l’ambiance s’annonce déjà exceptionnelle. Finaliste de la dernière édition de la C1, le Borussia est aussi en ballotage défavorable en vue de la qualification. Il n’a pas le droit à l’erreur contre le Napoli à domicile mardi avant de tout jouer sur son déplacement à Marseille en clôture de la phase de groupes. Attention, des candidats à la victoire finale pourraient tomber dans les quinze prochains jours.
picture

Laurent Koscielny (Arsenal), Robert Lewandowski (Dortmund) y Per Mertesacker

Crédit: AFP

Pour ressortir sa calculette scientifique au tiroir depuis le lycée

Qui dit fin du premier tour dit calculs d’apothicaire. Tout ça pour connaître les classements finaux des huit groupes du premier tour et l’identité des clubs qualifiés pour les 8es de finale de la Ligue des champions ou reversés en 16es de finale de la Ligue Europa. Si vous souhaitez connaître tous les scénarios possibles lors de cette cinquième journée, l’UEFA fournit un guide de survie en milieu hostile pour les allergiques aux mathématiques. Profitez-en !

Pour voir des chocs de cadors…

Même s’il faudra certainement attendre les 8es de finale pour vivre les premiers grands frissons européens, les deux dernières journées de la phase de groupes donneront lieu à quelques belles empoignades. Manchester City se rendra à Munich pour y défier le Bayern, qui n’avait fait qu’une bouchée des Skyblues à l’aller (1-3). Dans le groupe de Marseille, le Dortmund-Naples de mardi et le Naples-Arsenal qui bouclera ce premier tour mettront aux prises de vrais candidats aux quarts de finale, voire mieux. Comme quoi, les matches de l’automne ont les moyens de nous faire rêver.
picture

Micah Richards - Franck Ribery / Manchester City - Bayern Munich

Crédit: AFP

Mais aussi des affiches improbables

Viktoria Plzen – CSKA Moscou, Austria Vienne – Zenit Saint-Pétersbourg : la Ligue des champions version Platini, qui a réformé la C1 en 2009 pour l’ouvrir à des pays plus "exotiques" à l’échelle du football européen, c’est aussi ça.

Pour observer Cristiano Ronaldo s’approprier un record

Ce ne sera certainement pas pour cette semaine, Cristiano Ronaldo étant très incertain pour la réception de Galatasaray mercredi. Mais ce pourrait être pour le voyage à Copenhague dans deux semaines. Auteur de huit buts depuis le début de la compétition, l’attaquant portugais en a besoin d’un supplémentaire pour devenir le meilleur réalisateur sur une phase de groupes de l’histoire de la Ligue des champions. Nul doute que ce challenge saura motiver le buteur merengue, toujours prompt à inscrire son nom sur les tablettes.
picture

cristiano ronaldo, real madrid

Crédit: AFP

Pour prendre des notes sur les Bleus et les envoyer à DD

Avec 43 joueurs inscrits sur les listes officielles remises à l’UEFA fin août, la France dispose du cinquième plus gros contingent de joueurs engagés en Ligue des champions cette saison. Elle est seulement devancée par l’Espagne (83), l’Allemagne (66), le Brésil (55) et l’Italie (44). Autant dire que le sélectionneur et son staff sont bien occupés en pleine semaine pour décortiquer les prestations des sélectionnables. Il est temps de proposer ses services et donner un coup de main pour scruter les performances d’Antoine Griezmann (Real Sociedad) ou Eliaquim Mangala (Porto) avant la Coupe du monde. Ça pourra toujours servir.

Pour se rappeler que Braaten et Sio étaient encore chez nous il y a six mois

Daniel Braaten, Giovanni Sio : deux noms que les amoureux de la Ligue 1 n’ont pas pu oublier. Après cinq saisons à Toulouse, l’avant-centre norvégien (31 ans) est revenu en Scandinavie cet été pour rejoindre Copenhague. Il y a retrouvé la Ligue des champions, qu’il avait déjà connue avec Rosenborg au début de sa carrière. Il a même marqué le but de la victoire contre Galatasaray (1-0), maintenant l’espoir dans le camp danois dans l’optique d’une qualification pour les 8es de finale. De passage à Sochaux pendant cinq mois la saison passée, Giovanni Sio est reparti en Suisse pour renforcer le FC Bâle. Comme Braaten, l’Ivoirien s’est illustré lors de sa dernière sortie en C1 en égalisant à la dernière minute face au Steaua Bucarest (1-1). C’est bien connu, la L1, ça mène à tout. Même à marquer des buts en Ligue des champions.

Pour découvrir les nouveaux brésiliens du Shakhtar

Fidèle à sa politique récente en matière de transferts, le Shakhtar Donetsk a encore largement puisé dans le vivier brésilien au cours de l’été. Résultat : quatre cariocas ont débarqué dans la cité ukrainienne (Bernard, Fred, Fernando, Wellington Nem). Autant de joueurs qui façonnent le jeu si particulier du Shakhtar, réputé pour son style enthousiasmant. Les dirigeants souhaitent aussi faire une belle plus-value à la revente avec ses éléments recrutés à bas coûts, à l’instar de ce qu’ils ont réalisé avec Fernandinho récemment. Le milieu brésilien a quitté Donetsk cet été pour rejoindre Manchester City contre un chèque de 42 millions d’euros. Il avait rejoint le Shakhtar en provenance de l’Atlético Paranaense en juillet 2005, pour seulement 8 millions d’euros.
picture

Fernandinho signing

Crédit: From Official Website

Pour se faire une idée sur l’usine à pépites de l’Ajax

C’est l’équipe la plus jeune de la Ligue des champions 2013/2014, avec une moyenne d’âge de 23 ans. L’Ajax n’a pas perdu son identité de club formateur et continue de faire émerger des prodiges. Ricardo van Rhijn (22 ans) ou Stefano Denswil (20 ans), pour ne citer qu’eux, jouent tous un rôle prépondérant dans la campagne européenne des Amstellodamois. Si le centre de formation reste l’un des plus performants d’Europe, le jeu est toujours inspiré par le grand Ajax des années 70. La preuve avec le but inscrit contre le Celtic, au terme d’une formidable action collective.

Pour voir un moment historique pour l’Austria

Seul bizut de la Ligue des champions cette saison, l’Austria Vienne attend toujours de débloquer son compteur buts. Les Autrichiens ont 180 minutes à leur disposition pour marquer. Ils seront à Porto mardi avant de recevoir le Zénit pour un dernier baroud européen cette saison. Et certainement qu’un but, voire une victoire sur les deux matches, suffirait amplement à leur bonheur.

Pour assister aux adieux de Pavel Vrba

Le moment sera forcément particulier pour Pavel Vrba. Le coach du Viktoria Plzen dirigera dans deux semaines contre le CSKA Moscou son équipe pour la dernière fois, après cinq ans de service et deux titres de champion de République tchèque à la clé. A l’issue de la campagne de son club en Ligue des champions, il s’en ira prendre les rênes de la sélection nationale. Avec comme objectif la qualification pour l’Euro 2016. Mais avant cela, il souhaitera éviter à Plzen l’humiliation de terminer la phase de groupes avec zéro point au compteur. Pour ce faire, il lui reste deux matches.
picture

Pavel Vrba

Crédit: Eurosport

Pour partir en vacances sans se ruiner

Le charme de Vienne, la chaleur de Lisbonne ou du Pirée, l’authenticité de Bucarest, l’architecture d’Istanbul, l’histoire de Moscou : le plateau de la Ligue des champions est une invitation au voyage. A chacun d’y trouver son bonheur et de s’offrir quelques heures d’évasion. Ce sera toujours ça de pris.

Pour le Celtic Park

Le Celtic Glasgow recevra l’AC Milan mardi dans un match décisif sur la route des 8es de finale. Un choc qui devrait mettre en ébullition un stade si habitué aux grandes soirées européennes. Pas étonnant que le Celtic ait remporté huit de ses onze derniers matches européens disputés à domicile. Son bilan en phase de groupes de la Ligue des champions parle de lui-même : 16 victoires, 5 nuls et 2 défaites. Les images aussi parlent d’elles-mêmes.
picture

Fans Celtic Park

Crédit: Panoramic

Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité