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AS Monaco-Juventus (0-0) : Monaco va longtemps ruminer l’arbitrage européen

Loïc Tanzi

Publié 23/04/2015 à 08:53 GMT+2

LIGUE DES CHAMPIONS - Défaite par la Juventus en quart de finale de la C1 mercredi (1-0, 0-0), l’ASM est ressortie de sa double confrontation face au leader de la Serie A avec une frustration énorme. En grande partie à cause de décisions arbitrales contestées et contestables.

Geoffrey Kondogbia (36e), pris en sandwich entre Giorgio Chiellini et Arturo Vidal - AS Monaco-Juventus - 23/04/2015

Crédit: Panoramic

Si l’ASM voudra retenir qu’elle a tenu tête à la Juventus en quart de finale de la Ligue des champions, pas sûr que l’arbitrage soit un sujet à aborder avec le groupe asémiste, au lendemain d’une double confrontation dont il restera de gros regrets. Sur les deux rencontres, Monaco a de quoi nourrir le débat de l’arbitrage sur, au moins, quatre situations. Deux penalties oubliés en sa faveur, un à l’aller, l’autre au retour. Un autre accordé à la Juventus de manière litigieuse et une main plus que volontaire de Giorgio Chiellini en début de rencontre, mercredi. Le défenseur de la Squadra Azzura a pris un carton jaune, il aurait pu être rouge que cela n’aurait rien eu de scandaleux.
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Chiellini - Monaco vs Juventus - Champions League 2014/2015 (AFP)

Crédit: Eurosport

Les Monégasques ont bien essayé de cacher leur colère, après le match nul au Stade Louis-II (0-0), mais les langues se sont vite déliées. Leonardo Jardim a été le premier à s’en prendre indirectement à William Collum, le coupable du soir. "L'arbitrage? Je ne vais pas en parler. Je laisse les médias le faire. Mais qu'un quart de finale de la Ligue des champions ne se joue pas sur la qualité des joueurs, ça me rend triste. Je suis certain que l'UEFA n'est pas contente de ça non plus." Sans s’emporter, l’entraîneur portugais a ainsi fait allusion au penalty "oublié" pour une faute sur Geoffrey Kondogbia (36e), pris en sandwich entre Giorgio Chiellini et Arturo Vidal.

"Le rouge pour Chiellini, il est clair "

Pas question de prendre des pincettes cependant lorsqu’il a fallu évoquer l’indulgence de l’arbitre écossais envers Giorgio Chiellini, encore lui, coupable d’une main volontaire dès la première minute de jeu. "Qu'est-ce qu'il lui fallait à l'arbitre ? Le rouge pour Chiellini est clair, le penalty aussi, s’est exclamé Andrea Raggi en zone mixte. Sortir comme ça, ça fait vraiment mal ". L’Italien n’est pas connu pour être l’un des maillons les plus calmes de l’effectif monégasque. Mais sa pensée résumait l’état d’esprit qui animait les joueurs au moment de quitter le Stade Louis-II. Tous ont eu le sentiment d’être "plus forts que la Juventus", comme l’a expliqué Aymen Abdennour au micro de BeInSports. Comme souvent dans ce genre de situation, les fameux "détails" ressurgissent. Sauf que pour les hommes de Jardim, ils étaient incontrôlables.
Un discours appuyé par Vadim Vasilyev, le vice-président du club de la Principauté. "Quand je vois les deux matchs, ils se sont peut-être joués sur les décisions d’arbitrages. Je parle au nom des joueurs, surtout des plus jeunes, qui ont disputé la Ligue des champions pour la première fois et qui sont très déçus". Avant que le Russe ne tente de donner une idée à l’UEFA. "Je suis convaincu que le temps est venu pour l’aide vidéo dans l’arbitrage. Les moyens existent. Vus tous les efforts et tous les enjeux, ça ne peut pas se jouer sur quelques décisions". Le débat est sans fin. Mais la réalité est là. C’est la Juventus qui jouera les demi-finales de la Ligue des champions. Pas Monaco.
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Kondogbia Chiellini Monaco Juventus 2015 AFP

Crédit: AFP

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