Manchester City-Rome : les 5 raisons pour lesquelles une qualification de City relèverait du miracle

Pour la première fois de la saison, Manuel Pellegrini ne pourra pas utiliser son leader d’attaque, Sergio Agüero, touché au ligament du genou gauche et out quatre à six semaines. Ce pépin tombe mal ! Son équipe dispute le match le plus important de sa saison avec une seconde qualification consécutive en huitièmes de finale de la Ligue des champions en jeu lors de son dernier match contre Rome mercredi soir. Quinze jours après son coup de force face au Bayern Munich avec un triplé d’un certain… Agüero (2-3), le champion d’Angleterre en titre va devoir réaliser un nouveau miracle.

Les deux équipes possèdent le même nombre de points (5) dans le groupe E. Les Citizens feraient mieux de s’imposer même si un succès ne pourrait pas suffire en cas de victoire du CSKA Moscou face au Bayern dans l’autre match de la soirée. Or, l’absence d’Agüero s’ajoute à celle de Yaya Touré, qui purge le deuxième de ses trois matches de suspension après son geste d’humeur face aux Russes (1-2) lors de la 4e journée. Un cas de figure unique cette saison. Ces deux joueurs incontournables du onze titulaire mancunien ont inscrit 85% des buts de leur équipe sur la scène européenne. Les Citizens devront prouver qu’ils ne sont pas totalement dépendants de ce duo en C1. Les deux autres attaquants de l’effectif, Edin Dzeko et Stevan Jovetic, auront une grosse pression sur leurs épaules.

Manuel Pellegrini doit préparer ce dernier match européen de l’année avec de nombreuses incertitudes dues aux blessures qui ont touché son effectif ces derniers jours. Absent depuis deux matches, le capitaine Vincent Kompany n’est pas encore totalement remis de sa blessure au mollet, tout comme David Silva qui est touché au genou depuis fin octobre. "On fera un test le jour du match", a précisé leur entraîneur. Leur participation incertaine s’ajoute à celles de Jovetic et Fernandinho. Les Citizens pourraient donc être privés de six titulaires en puissance à Rome mais ils possèdent un effectif assez large pour compenser ces absences. "Je ne me plains jamais des absences car on a construit une équipe et c’est le moment pour certains joueurs de démontrer pourquoi ils sont là", a asséné Manuel Pellegrini.

Sur la scène européenne, Manchester City n’a jamais réussi à s’imposer face à un club italien à l’extérieur. En quatre rencontres, le club anglais a seulement ramené deux nuls de ses voyages en Italie pour deux défaites. Son dernier déplacement s’est soldé par une défaite à Naples (2-1) lors de la saison 2011-2012 et les Citizens ont fini par être reversés en Ligue Europa à la fin de la phase de poules. Ce n’est pas très rassurant avant d’affronter la bande de Francesco Totti mais Samir Nasri reste confiant et très sûr de lui : "Nous sommes supérieurs à la Roma. Si nous jouons comme nous savons, nous gagnerons."

Le club romain a dû attendre trois saisons avant de réécouter la musique enivrante de la Ligue des champions les mardi ou mercredi soir. Cette mélodie inspire visiblement le vice-champion transalpin, qui reste sur quatre qualifications en rang pour la phase finale de la Ligue des champions. Son dernier échec en poules remonte à la saison 2004-2005.

Depuis la quatrième journée, le Bayern Munich sait qu’il terminera premier de la poule E. En l’absence d’enjeu, le leader de la Bundesliga pourrait être tenté de lever le pied face au CSKA Moscou. "Il y aura quelques joueurs, qui ont très peu joué ces derniers temps, qui débuteront", a prévenu Pep Guardiola et Ribéry devrait être ménagé. Les supporters de City, qui auront une oreille du côté de Munich, savent qu’un succès moscovite mettrait fin à coup sûr aux espoirs de qualification de leur club.