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Ligue des champions : Mourinho à Paris, le choc City-Barça, le retour de Wenger : vivement les 8es !

Vincent Bregevin

Mis à jour 15/12/2014 à 21:41 GMT+1

Le tirage au sort des huitièmes de finale de la Ligue des champions a réservé des affiches alléchantes. Des retrouvailles, des histoires dont on attend de voir si elles se répètent, un choc City - Barça, un Bâle-Porto dont personne ne voulait… à part Bâle et Porto, et un immense défi pour Luiz Adriano. Vivement le mois de février.

Mourinho, Barça-City, Wenger, Luiz Adriano

Crédit: Eurosport

Et si le PSG, et David Luiz, clouaient enfin le bec de José Mourinho ?

José Mourinho parle beaucoup. Y compris quand il s'agit d'évoquer le PSG. Il n'a pas hésité à dire qu'il avait refusé deux fois d'entraîner Paris. Il avait aussi affiché sa confiance avant le match retour, malgré la défaite de l'aller (3-1), lors du quart de finale de Ligue des champions au printemps dernier. En août, il avait laissé entendre que Chelsea serait meilleur sans David Luiz, transféré au PSG l'été dernier, et que le Brésilien n'allait pas manquer aux Blues. Avant le tirage au sort, il a même annoncé clairement qu'il souhaitait tomber sur l'équipe de Laurent Blanc. Mourinho parle beaucoup. Trop ? Jusqu'ici, il est quand même difficile de voir où il a eu tort. Comme il est difficile de ne pas voir dans ces retrouvailles lors des huitièmes de finale une formidable occasion pour le PSG, à commencer par David Luiz, de faire taire le Portugais.

Heureusement, il y a Schalke pour tirer le Real…

Comme la saison passée, tout le monde voulait éviter le Real Madrid. Et comme la saison passée, c'est Schalke 04 qui va devoir en découdre avec la Maison Blanche. Avant de rêver à l'exploit d'une qualification, le club de Gelsenkirchen espère surtout ne pas revivre l'humiliation subie l'hiver dernier. Une défaite 6-1 à domicile, et une autre, 3-1, à Santiago-Bernabeu. Neuf buts encaissés en deux matches, et un cauchemar résumé en trois lettres : BBC. Sur ces neuf buts, Cristiano Ronaldo en avait marqué quatre, Karim Benzema et Gareth Bale deux chacun. Une orgie offensive qui ferait, presque, oublier que le plus beau but de cette confrontation était probablement celui marqué par Klaas-Jan Huntelaar pour Schalke. On ne souhaite pas la même humiliation aux Allemands. Mais on signe tout de suite pour un spectacle aussi attrayant.

… le Barça pour se charger de Manchester City…

Dans l'autre chapeau, tout le monde voulait éviter Manchester City. Comme l'an passé. Et comme l'an passé, le FC Barcelone a hérité de l'épouvantail mancunien. Les deux géants de la Liga n'ont pas eu la même chance au tirage, et la presse catalane ne s'est pas privée de le souligner. En attendant, le plus gros duel des huitièmes de finale sera la même que celui de la saison passée, remporté par les Catalans (2-0, 2-1). Enfin pas tout à fait. Car le Barça a changé d'entraîneur en confiant son banc à Luis Enrique, et obtenu la signature d'un autre attaquant superstar en la personne de Luis Suarez. City, sanctionné dans le cadre du fair-play financier, n'a pas eu la même marge financière pour recruter, et a choisi de mettre l'essentiel de son budget des transferts sur Eliaquim Mangala. Et si vous pensez encore que l'écart entre les deux équipes ne s'est pas creusé, sur le papier, c'est le moment de se rappeler que Yaya Touré sera suspendu pour le match aller.
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Messi (FC Barcelone) à la lutte avec Aguero (Manchester City)

Crédit: AFP

… et un Bâle-Porto pour qu'il n'y ait pas de jaloux

Avant le tirage, le FC Bâle apparaissait comme l'équipe que tous les clubs du premier chapeau souhaitaient tirer. Même s'il y avait match avec le Shakhtar Donetsk, le Bayer Leverkusen ou Schalke 04, le club suisse revenait le plus souvent comme celui qu'il fallait tirer. Un peu comme Porto pour les clubs du deuxième chapeau. Même si, là aussi, il y avait éventuellement match avec Monaco et le Borussia Dortmund, compte tenu des difficultés du club allemand en championnat. Au final, pas de jaloux. Le FC Bâle et le FC Porto s'affronteront pour une place en quart de finale. Eux, au moins, voulaient certainement jouer l'un contre l'autre. Et il y a fort à parier que les autres quarts de finalistes souhaiteront tomber sur le vainqueur de ce duel.

Vingt ans après, Wenger revient à Monaco

Il en était parti par la petite porte, le 17 septembre 1994, laissant Monaco à la 17e place du classement après un début de saison assez catastrophique. Et une impression contrastée. Arsène Wenger à Monaco, c'est d'abord la gloire, avec un titre de champion de France dès sa première saison en 1988, et une Coupe de France en 1991. C'est aussi l'échec d'endosser le costume du second rôle pendant le règne sans partage de l'OM de Bernard Tapie. Un "toujours placé, jamais gagnant" aussi valable sur la scène européenne, avec une demi-finale de Coupe des coupes en 1990 face à la Sampdoria, une finale, toujours en C2, face au Werder Brême, et une demi-finale de la Ligue des champions contre l'AC Milan en 1994. Et autant d'éliminations. Vingt ans plus tard, Arsène Wenger revient enfin à Monaco. Avec Arsenal. Et la ferme intention de sortir par la grande porte, cette fois-ci.

Juve-Dortmund, des souvenirs plein la tête

Karl-Heinz Riedle ne pouvait pas tirer un autre match que Juventus-Dortmund. C'était écrit. Parce que l'attaquant allemand avait connu son heure de gloire lors d'un match entre ces deux équipes, en finale de la Ligue des champions 1997. Il n'est cependant pas le seul à avoir marqué les esprits durant cette rencontre. On se souvient encore de la talonnade géniale d'Alessandro Del Piero, du lob subtil de Lars Ricken sur son premier ballon, 17 secondes seulement après son entrée en jeu, ou de Paulo Sousa, levant le trophée pour la deuxième année consécutive, un an après avoir été sacré avec la… Juventus. Rien que pour tous ces souvenirs, ça valait le coup d'avoir un Juve-Dortmund en 8e. Reste à savoir si cette affiche offrira le même spectacle.

Leverkusen-Atlético, l'autre opposition de styles

Dans le genre, Arsenal-Monaco ne devrait pas être mal non plus. Mais le match entre Leverkusen et l'Atlético sera aussi une belle opposition de styles. Le Bayer est une équipe résolument tournée vers l'offensive, quitte à laisser quelques espaces derrière. C'est exactement le type de jeu que l'Atlético apprécie, avec sa remarquable organisation défensive et sa capacité à se projeter rapidement vers l'avant. Monaco évolue un peu dans le même registre que les Colchoneros, et avait battu le club allemand à deux reprises lors de la phase de poules (1-0, 1-0). Avec une efficacité déconcertante. C'est justement l'un des atouts de l'équipe de Diego Simeone.

Luiz Adriano, merci et au revoir ?

C'était sympa d'avoir Luiz Adriano en tête du classement des buteurs de la Ligue des champions. Ça change de Cristiano Ronaldo ou Lionel Messi. Mais les meilleures choses ont une fin. Le Brésilien a largement rentabilisé ses deux rendez-vous avec le BATE Borisov (7-0, 5-0), inscrivant huit de ses neuf buts dans la compétition sur cette double confrontation. A priori, la défense du Bayern Munich est d'un autre calibre que celle du club biélorusse. Et le buteur du Shakhtar devra vraiment faire très fort pour ne pas abandonner sa couronne de meilleur buteur de l'épreuve dès le prochain tour. Et faire patienter encore un peu Messi et Ronaldo.
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Luiz Adriano avec le Shakhtar Donetsk contre le BATE Borisov en Ligue des champions 2014-2015

Crédit: AFP

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