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Real-PSG (1-0) - La chance finira bien par sourire au PSG

Vincent Bregevin

Publié 05/11/2015 à 11:43 GMT+1

LIGUE DES CHAMPIONS - Le PSG n'a pas tout perdu face au Real (1-0). Il s'est prouvé qu'il pouvait rivaliser avec un prétendant au titre. Ce qui lui a manqué, c'est surtout un peu de chance. Et elle finit toujours par tourner.

Angel Di Maria et Thiago Motta lors de Real Madrid - Paris Saint Germain en Ligue des Champions le 3 novembre 2015

Crédit: Panoramic

C'est une grande défaite. Grande comme cette enceinte où j'ai eu la chance d'assister à ce Real-PSG. Parfaitement installé en tribune de presse, chauffée, dans des conditions de travail proches de la perfection, j'attendais la corrida annoncée depuis le match aller. Avec un matador habillé en blanc. Non, pas cette fois. Le Real a joué le rôle du taureau. Piqué, mais jamais tué. Et il a eu la peau du bourreau. Encore une fois.
Un peu plus de deux ans et demi plus tard, j'ai eu cette même sensation. La dernière fois, c'était en quittant le Camp Nou. Assis à côté d'un assistant de Carlo Ancelotti, chargé d'étudier les coups de pied arrêtés, j'avais vu le Paris de QSI tomber une première fois en quart de finale de la Ligue des champions. Le Barça n'avait cadré que deux tirs. Trois ou quatre fois moins que le PSG. Mais ça avait suffi. Déjà.
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Les fans du Real Madrid lors du match de Ligue des Champions contre le PSG, le 3 novembre 2015

Crédit: Panoramic

La malédiction du but continue de s'abattre sur Ibra et Cavani

J'ai assisté à ces deux matches où Paris méritait une autre sortie. Et à deux autres où il méritait sa sortie. A Stamford Bridge. La première fois, le PSG avait fini par céder devant Chelsea. Sur un but façon hockey sur glace à trois minutes de la fin du temps réglementaire. La deuxième fois, il a vaincu ces Blues après un combat héroïque. Et les deux fois, Paris avait manqué ses occasions de mettre à terre l'équipe de José Mourinho. Ou de la mettre à terre plus tôt.
Le mal du PSG est persistant. Le remède reste à trouver. Et un mauvais sort se charge manifestement d'empêcher les Parisiens de parvenir à leurs fins. La malédiction du but continue de s'abattre sur Zlatan Ibrahimovic et Edinson Cavani. Mêmes les montants s'en mêlent. Par trois fois, ils se sont opposés à la volonté des hommes de Laurent Blanc à Santiago-Bernabeu. Leur destin s'est joué au centimètre près. Ce centimètre qui fait toute la différence au plus haut niveau.

Quand c'est une question de chance, c'est bon signe

C'est dur de critiquer cette équipe. Parce qu'elle me donne l'impression d'être dans le vrai. Elle a imposé sa philosophie à Madrid, comme à Londres en mars dernier. Dans une ville exigeante en matière de football comme la capitale espagnole, les médias ont été unanimes sur la qualité de jeu des Parisiens. J'ai lu que la victoire du Real était un miracle. C'est dire à quel point Paris a impressionné devant une assistance pourtant difficile. Sans marquer.
D'une manière ou d'une autre, le réalisme est tout ce qu'il manque au PSG. Mais à Madrid, plus qu'à Londres ou à Barcelone, je crois que c'est surtout la réussite qui a fait défaut aux Parisiens. Pour moi, la performance générale des hommes de Blanc a montré que Paris pouvait prétendre rivaliser avec un candidat naturel au titre comme le Real. Quand le niveau est proche, c'est là que la chance joue vraiment un rôle. Elle a choisit le Real cette fois-ci. Paris doit persévérer pour la faire tourner en sa faveur. Et construire ses grandes victoires sur cette grande défaite.
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David Luiz lors de Real Madrid - Paris Saint Germain en Ligue des Champions le 3 novembre 2015

Crédit: Panoramic

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