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Les notes du PSG face au Shakhtar (2-0) : Il fallait simplement attendre le réveil de Lucas

Martin Mosnier

Mis à jour 09/12/2015 à 08:27 GMT+1

LIGUE DES CHAMPIONS - Après une première période ratée, Lucas a mis le PSG sur la voie du succès face au Shakhtar (2-0). Si Van der Wiel et Lavezzi ont souffert, Ibrahimovic a une nouvelle fois démontré qu'il restait indispensable. Nos notes.

Lucas a marqué face au PSG

Crédit: Panoramic

Kevin Trapp : 5

On a aimé : Sa grande vigilance sur le jeu long du Shakhtar. Il n'a jamais hésité à sortir loin, parfois très loin de son but. Sûr dans ses prises de balle.
On n'a pas aimé : Encore une belle toile sur corner. Heureusement, David Luiz a sauvé le coup mais le portier allemand n'est passé loin d'un nouveau but casquette. On l'a connu plus heureux dans ses relances.
Bilan : Sa faute de main ternit l'ensemble.

Van der Wiel : 4,5

On a aimé : Il a repris ses esprits en seconde période en se montrant beaucoup plus déterminé. C'est lui qui s'est créé la première grosse situation parisienne après la pause.
On n'a pas aimé : Van der Wiel a laissé beaucoup d'espaces et parfois manqué d'agressivité. Les Ukrainiens l'ont bien compris en insistant sur son côté. En première période, il a perdu des ballons faciles et s'est perdu dans des approximations techniques.
Bilan : Aurier peut dormir tranquille.

Marquinhos : 5

On a aimé : Sa grande confiance en ses moyens qui lui permet de se sortir de situations parfois délicates. Même dans un jour moins convaincant dans les impacts, il compense par son sens du placement.
On n'a pas aimé : Le flottement qu'il a entretenu sur les incursions du Shakhtar. Marquinhos est un guerrier mais ce mardi, il s'est montré un peu trop docile. A l'image de ses duels perdus dans les airs, ce qui n'est pas dans son habitude.
Bilan : Moins saignant qu'à l'accoutumée.
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PSG - Shakhtar Donetsk

Crédit: AFP

David Luiz : 6

On a aimé : En l'absence de Thiago Silva, il a assumé son rôle de patron des lignes arrières. Il a secoué le cocotier lorsqu'il le fallait. Impérial dans les airs, il a joué au pitbull quand Paris papillonnait.
On n'a pas aimé : Sa tendance à provoquer des coups francs dangereux sur des actions parfois anodines. Il lui arrive de mettre trop d'impact.
Bilan : On ne peut pas lui reprocher de ne pas avoir joué le jeu dans ce match sans enjeu pour Paris.

Layvin Kurzawa : 6

On a aimé : Son activité. Il n'a pas regardé ses chaussures et a pris son couloir lorsqu'il le fallait. Kurzawa s'est aussi attaché à faire sa loi dans sa moitié de terrain avec aplomb et autorité.
On n'a pas aimé : Son imprécision dans ses centres. C'est habituellement son point fort mais il n'a jamais vraiment rectifié la mire. Dommage car Kurzawa a réussi à trouver des brèches.
Bilan : Il enchaîne les matches convaincants et est en train de réussir là où Digne avait échoué.

Benjamin Stambouli : 5,5

On a aimé : Son très bon début de match. Il a de suite montré la voie à suivre en se positionnant très haut dans la récupération et en n'hésitant jamais à rôder autour des 16 mètres. Il a gagné en assurance et prend beaucoup plus d'initiative.
On n'a pas aimé : De nombreuses pertes de balle évitables. Stambouli n'a pas le niveau technique du reste de l'équipe et son imprécision peut être un bâton dans les roues du PSG.
Bilan : Du cœur à l'ouvrage, de l'activité. Reste à soigner les transmissions.

Blaise Matuidi : 6

On a aimé : Bonne nouvelle, le milieu parisien a retrouvé son troisième poumon. En deçà depuis quelques semaines puis blessé, l'infatigable Blaise a retrouvé son niveau ce mardi. Il a su se projeter lorsqu'il le fallait et compenser certains placements un peu lâches de Rabiot ou Stambouli.
On n'a pas aimé : Il lui reste à retrouver sa précision du début de saison dans les 16 mètres adverses. Rien de bien inquiétant.
Bilan : Pas encore du très grand Matuidi mais il est sur la bonne voie.
Remplacé par Angel Di Maria (68e).
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Blaise Matuidi (PSG) contre le Shakhtar

Crédit: Panoramic

Adrien Rabiot : 6

On a aimé : Son grand sérieux au milieu de terrain. C'est lui qui a donné le ton du pressing en l'absence de Thiago Motta en s'appliquant dans la première relance. Elégant et efficace, Rabiot a mis de l'huile dans les rouages et confirmé sa belle montée en puissance en l'absence de Verratti.
On n'a pas aimé : Son jeu long un peu brouillon. Il gagnerait parfois à jouer en première intention et à ne pas multiplier les touches de balle.
Bilan : Voilà qui ne va pas calmer ses prétentions…

Ezequiel Lavezzi : 4,5

On a aimé : Son sursaut avant de laisser sa place. Après l'ouverture du score de Lucas, Lavezzi s'est procuré deux occasions coup sur coup grâce à des déplacements intelligents. Sa discipline défensive est une vraie béquille pour le latéral qui l'accompagne.
On n'a pas aimé : Son incapacité à faire la différence lors de la première heure de jeu. Que ce soit sur ses accélérations, ses dribbles ou ses passes. Oui, il s'est dépensé mais pas toujours à bon escient.
Bilan : Trop brouillon pour espérer mieux que des bouts de match.
Remplacé par Edinson Cavani (68e)
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Ezequiel Lavezzi (PSG) face à Fred (Shakhtar), Ligue des champions, décembre 2015

Crédit: Panoramic

Lucas : 6,5

On a aimé : Sa seconde période. C'est de lui qu'est venu la lumière. D'abord sur une frappe pleine de sang-froid qui a fait mouche. Puis sur une déviation de la tête qui a ouvert la voie du but à Ibrahimovic. Un but et une passe décisive, le Brésilien s'est montré décisif et c'est ce que Blanc attendait de lui.
On n'a pas aimé : Sa première période complètement ratée. Entre passes douteuses, frappes trop molles ou mauvais choix d'orientation : Lucas a eu faux sur toute la ligne jusqu'à la pause.
Bilan : Il a prouvé qu'il pouvait peser sur le cours d'un match même en étant titulaire.
Remplacé par Nkunku (87e).

Zlatan Ibrahimovic : 7

On a aimé : D'abord son précieux travail de remise qui a mis le PSG dans le sens du jeu. Il a plus souvent joué plus meneur qu'avant-centre avec une certaine réussite. Il trouve parfaitement Lucas sur l'ouverture du score avant de clore la marque sur un face-à-face plein de sang-froid. Le Suédois a également sauvé son camp en déviant sur la ligne la plus grosse occasion du Shakhtar alors que la rencontre n'était pas encore pliée.
On n'a pas aimé : Il a raté trois énormes opportunités qui auraient permis à Paris de s'éviter quelques sueurs froides.
Bilan : Il pèse encore de tout son poids dans le résultat final. Précieux et indispensable.
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