Manchester United, Chelsea et Arsenal mal en point : avis de tempête historique sur l'Angleterre
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Mis à jour 08/12/2015 à 17:14 GMT+1
Quatre clubs anglais. Combien en 8e de finale de la Ligue des champions ? Manchester City, c'est acquis. Et ce sera peut-être tout... et ce serait historique. Au bord du précipice, Chelsea, Manchester United et Arsenal jouent gros cette semaine.
Anthony Martial (Manchester United)
Crédit: Panoramic
En Angleterre comme ailleurs, les temps changent. Mardi soir à face Mönchengladbach, Manchester City - l'un des rares sans-grade européen parmi les gros du Royaume - évoluera dans un fauteuil. Ou pas loin. Pas de frayeur : les Citizens sont déjà en 8e de finale de la Ligue des champions et vont "simplement" essayer de reprendre la première place à la Juventus, histoire de s'offrir un huitième plus abordable que ces dernières saisons. Ce serait souhaitable. Mais il n'y a pas de quoi avoir le trouillomètre à zéro. Ce qui n'est pas le cas de tout le monde...
A Manchester United, comme à Arsenal ou à Chelsea, l'ambiance n'est pas aussi sereine. Parce que les trois clubs jouent leur avenir en Ligue des champions lors des 90 prochaines minutes.
- Mardi, Manchester United, 2e du groupe B, se déplace à Wolfsburg (1er), qui n'est pas encore qualifié. Les Red Devils ont plutôt intérêt à gagner d'autant que le PSV ne laissera peut-être pas passer sa chance face au CSKA Moscou.
- Mercredi, ce sera au tour d'Arsenal. Une qualification (miraculeuse) passe par une victoire au Pirée face à l'Olympiakos. Tout en prenant en compte la défaite 2-3 de l'aller. Conclusion : les Gunners doivent gagner avec deux buts d'écart ou, au moins, 3-2, 4-3, etc.
- Le même soir, Chelsea reçoit Porto au cœur d'une sacrée triangulaire. Un point suffit. Mais les Portugais, qui peuvent tout perdre si Dynamo Kiev bat le Maccabi Tel Aviv (ce qui est loin d'être impossible), ne vont pas rallier la capitale anglaise la fleur au fusil.
1, 2, 3 ou 4 ?
Au vu du menu, il est raisonnable de penser que l'Angleterre va y laisser des plumes. Reste à savoir combien. Dans le pire des cas, la Premier League pourrait n'être représentée que par une seule équipe en février prochain.
Depuis 2008/2009, dernière saison où l'Angleterre a placé trois de ses représentants en demi-finale de la plus prestigieuse des coupes d'Europe, le niveau global s'est dégradé, même si Chelsea avait prolongé l'illusion en 2012. Mais jusqu'ici, un mauvais premier tour des Anglais, c'est deux qualifiés, comme en 2011/2012 ou 2012/2013. Pas moins. Habituellement, les représentants de Premier League peinent plus tard, quand la montagne s'élève. On s'en est rendu compte la saison dernière, notamment.
Les clubs anglais qualifiés en 8e depuis 2008/2009
| 2014/2015 | Chelsea, Arsenal, Manchester City | 0 qualifié en quart |
| 2013/2014 | Manchester United Chelsea, Manchester City, Arsenal | 1 qualifié en demie (Chelsea) |
| 2012/2013 | Manchester United, Arsenal | 0 qualifié en quart |
| 2011/2012 | Chelsea, Arsenal | Chelsea vainqueur |
| 2010/2011 | Tottenham, Chelsea, Manchester United, Arsenal | Manchester United battu en finale |
| 2009/2010 | Manchester United, Chelsea, Arsenal (2e en quart) | 2 qualifiés en quart (MU et Arsenal) |
| 2008/2009 | Chelsea, Liverpool, Manchester United, Arsenal | Manchester United battu en finale |
Si les chances de voir deux clubs d'outre-Manche rallier Nyon - où se déroulera le tirage au sort des huitièmes de finale - n'a rien d'utopique, ne retrouver que City dans le Top 16 n'est pas impossible non plus. Et serait tout simplement historique.
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José Mourinho, le manager de Chelsea, lors de la défaite à Bournemouth (1-0).
Crédit: Panoramic
Depuis que la Ligue des champions a adopté son système actuel, avec des huitièmes de finale après le premier tour (2003/2004), l'Angleterre a toujours placé au moins deux écuries dans le top 16. La dernière fois qu'il n'y eu qu'un Anglais après la phase de poules ? 1998/1999. Il n'y avait alors que huit places à pourvoir. Ceci explique cela.
Manchester United, sans Rooney ni Schneiderlin, Chelsea, la tête dans le sac, et Arsenal, privé de Cazorla et Alexis Sanchez, sont au bord du précipice. Quelques mois après avoir touché le jackpot et même si l’argent des droits TV ne commencera à affluer dans les caisses de la Premier League que l’été prochain, ça fait mauvais genre.
Combien de clubs anglais vont passer le premier tour ?
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