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Bakambu : "Villarreal est un club qui privilégie le jeu"

Alexis Billebault

Mis à jour 17/08/2016 à 06:27 GMT+2

LIGUE DES CHAMPIONS - Blessé à une cuisse, l’attaquant de Villarreal Cédric Bakambu ne disputera pas le match aller face à Monaco mercredi soir (20h45) en barrages de la Ligue des Champions. L’international congolais, qui espère être rétabli dans une semaine en Principauté (23 août), est revenu sur l’été agité de l’équipe espagnole, dont les ambitions demeurent intactes.

Cédric Bakambu

Crédit: Panoramic

Marcelino Garcia Toral, avec qui Villarreal avait atteint la saison dernière les demi-finales de la Ligue Europa contre Liverpool (1-0, 0-3) et la quatrième place de la Liga est parti le 10 août dernier. Aviez-vous eu vent d’un possible départ ?
C.B. : Pas du tout. Je n’ai rien vu venir, et je ne suis pas le seul. Nous n’avons pas eu d’informations sur les raisons de son départ. On a entendu qu’il avait démissionné et aussi qu’il avait été limogé. Sincèrement, je ne sais rien. J’imagine que ce n’est pas à cause de ses résultats qu’il n’est plus là. Il y avait peut-être un problème avec les dirigeants… Evidemment, cela a été une grosse surprise. Un entraîneur qui part à moins d’une semaine d’un match de Ligue des Champions, avec le début du championnat juste derrière, ce n’est pas idéal.
Vous n’avez pas peur que cela déstabilise l’effectif ?
C.B. : Non, je ne pense pas. Cela intervient tellement près de deux grosses échéances que nous n’avons pas le temps de trop cogiter. Nous sommes des professionnels, et la priorité, c’est la compétition. Dans nos carrières respectives, nous avons tous connu des moments comme ça, avec un entraîneur qui part, un autre qui arrive. Et aujourd’hui, il y a un nouveau coach (Fran Escriba, ndlr), et c’est avec lui que nous travaillons désormais.
Le connaissiez-vous avant son arrivée ?
C.B. : De nom. Cela ne fait qu’un an que je suis en Espagne. Je l’ai affronté quand il entraînait Getafe. Comme je suis blessé, je n’ai pas encore eu le temps d’assister aux séances. Mais comme Villarreal a la réputation d’être un club qui privilégie le jeu, je suppose que les dirigeants ont choisi un entraîneur qui s’inscrit dans cette philosophie.
Outre le départ de Marcelino, le mercato a été agité. Vous avez perdu Bailly, Denis Suarez, Alphonse Aréola notamment, quand Pato Soriano ou Cheryshev sont arrivés : 17 recrues, 16 départs, prêts et retours de prêts inclus, cela ressemble à un gros bouleversement...
C.B. : En tout cas, ce n’est pas une révolution. C’est vrai qu’il y a eu un mercato plutôt intense, mais l’année dernière, ça avait déjà pas mal bougé. Et cela n’avait pas empêché l’équipe de faire la saison qu’on sait. Il reste tout de même pas mal de joueurs importants, même si les départs de Suarez, Aréola et Bailly ne seront évidemment pas faciles à compenser. On va voir comment la mayonnaise prend. D’ici à la prochaine date FIFA, nous aurons disputé quatre matches. On fera un premier point à ce moment-là.
Ces importantes modifications ont-elles eu un impact sur les objectifs du club pour cette saison ?
C.B. : Le premier des objectifs, c’est de se qualifier pour la phase de groupes de la Ligue des Champions. La saison dernière, nous avons atteint les demi-finales de la Ligue Europa, mais ce que nous voulons, c’est faire un bon parcours en C1. Il faudra d’abord éliminer Monaco. Ce sera serré, car les deux équipes sont proches l’une de l’autre. La saison dernière a permis à Villarreal de revenir sur le devant de la scène européenne. Le club avait déjà disputé les demi-finales de la Ligue des Champions en 2005-2006 (0-1, 0-0 contre Arsenal). Et on veut décrocher une nouvelle qualification européenne. Ici, le dernier parcours a été vécu comme un retour à la normale.
Mais les performances de Villarreal, club d’une ville de 52 000 habitants, doté d’un budget d’un peu plus de 60 M€, dont l’effectif ne comporte aucune star et qui obtient d’aussi bons résultats, est-ce vécu en Espagne comme une sorte de miracle ?
C.B. : C’est peut-être le cas pour certaines personnes, qui peuvent être agréablement surprises de nous voir à ce niveau. Mais pour les puristes, ce n’est pas si étonnant. Le club est bien structuré et il y a une tradition de beau jeu ici, qui fait sa réputation. Il y a un public de connaisseurs. Les supporters sont exigeants, mais ils sont toujours derrière l’équipe. J’ai connu de chaudes ambiances au Madrigal, et je pense que face à Monaco, il y aura du monde et du bruit. La pression existe à Villarreal.
Personnellement, vous avez réalisé une saison très satisfaisante (13 buts en Liga, 1 en Coupe du Roi, 9 en Ligue Europa), et il a été question de l’intérêt de plusieurs clubs…
C.B. : Sportivement, j’ai encore beaucoup de choses accomplir à Villarreal (il est lié au club espagnol jusqu’au 30 juin 22020, ndlr). Je suis très bien ici et je vais y rester cette saison…
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