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PSG - Edinson Cavani ne participe pas à la construction du jeu parisien, et alors ?

Glenn Ceillier

Mis à jour 23/11/2016 à 17:21 GMT+1

LIGUE DES CHAMPIONS - S'il s'illustre avec ses nombreux buts, Edinson Cavani n'est pas l'avant-centre qui prend le plus part au jeu. Contrairement à un Zlatan Ibrahimovic par exemple, l'Uruguayen n'est pas déterminant dans l'animation du PSG. Mais ce n'est pas un souci tant qu'il est aussi efficace devant.

Edinson Cavani est resté muet face à Metz

Crédit: Panoramic

Le "Cavani-bashing" n'est plus à l'ordre du jour. Forcément. Ses 11 buts en L1 et ses 4 réalisations en Ligue des champions pèsent de tout leur poids pour laisser un peu l'attaquant uruguayen tranquille. Pourtant, on entend encore quelques critiques sur le style de jeu du Matador. Notamment, sur son apport au collectif du PSG qui est moins flamboyant que la saison passée. Et pourtant, là aussi, c'est injuste de lui jeter la pierre.
Bien sûr, Edinson Cavani n'est pas Zlatan Ibrahimovic. Le PSG le savait déjà. Mais cela saute aux yeux depuis le début de la saison. Si le Suédois était parfois critiqué pour décrocher un peu trop souvent, il était déterminant dans l'animation parisienne. Comme il l’a toujours été au sein de ses formations. "J'avais tendance à dire qu'un attaquant qui ne marque pas des buts est un joueur en moins sur le terrain. Or Zlatan ne marquait plus mais il faisait absolument tout", a ainsi résumé José Mourinho il y a quelques semaines alors qu'Ibra venait de mettre un terme à une mauvaise passe devant le but avec Manchester United.
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Cavani lors de PSG-Rennes

Crédit: AFP

C'est une évolution du football
Ibrahimovic n’est pas un avant-centre classique. Il n'est d'ailleurs pas une exception dans le football 2.0. C’est même une tendance. "Un avant-centre participe beaucoup plus au collectif. C'est une évolution du football. La notion de collectivité est beaucoup forte que dans le passé", nous explique ainsi Vincent Guerin. Le Wayne Rooney de la grande époque est ainsi un autre exemple de ces 9 précieux dans l'animation. A l’inverse, "Edi" n’est lui pas de cette caste. Et ce n’est pas seulement une question d’état d’esprit. Il ne possède pas cette justesse technique qui lui permettrait d'avoir cet apport.
Dans ce PSG d'Emery, ce n'est cependant pas forcément négatif. Avec Laurent Blanc et son jeu de possession fait de passes courtes, l'histoire était tout autre. Ce style avait tout pour mettre en exergue la maladresse du Matador. Mais en choisissant Unaï Emery pour s'asseoir sur son banc, Paris a pris l'option de développer un jeu plus direct. Et dans cette configuration, avoir Cavani n'est pas plus mal.
Il ne faut d'ailleurs pas se tromper. Edinson Cavani n'est pas un poids mort non plus devant. Par ses nombreux appels, son pressing constant, l'ancien serial-buteur de Naples, qui ne ménage pas ses efforts, offre des solutions, donne plus de profondeur. A sa manière, il apporte sa contribution au jeu. Et surtout, il conclut les actions. "Ce qu'on recherche en premier, c'est un buteur. Et pour ça, Cavani est le roi", souligne Vincent Guerin. En clair, il n'y a pas de place pour le débat. Tant qu'il marque autant…
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