Ligue des champions : éliminé en quarts, l'entraîneur d'Arsenal Mikel Arteta relativise et se tourne vers le futur

Mikel Arteta a déjà été plus offensif en conférence de presse. Après l'élimination des siens face au Bayern Munich en quart de finale de la Ligue des champions ce mercredi (0-1), l'entraîneur espagnol d'Arsenal a préféré relativiser. A l'issue d'une double confrontation serrée, et d'un match retour où les Gunners n'ont pas fait la différence en première période, malgré leur domination, avant de couler en seconde, l'ancien milieu de terrain a insisté sur l'importance de l'expérience dans ce type de match.

"C'est douloureux, mais on doit apprendre de cet affrontement. Les joueurs ont donné leur meilleur, on n'a pas eu ce moment magique dont on a besoin dans la compétition", a expliqué Arteta face aux journalistes. Il faut dire que les Gunners, souvent supérieurs dans le jeu aux Munichois, ont manqué de ce petit quelque chose pour faire la différence, que ce soit à l'aller, alors qu'ils avaient ouvert le score avant de voir le Bayern marquer deux buts, ou au retour, où leur domination de la première mi-temps est restée stérile.

"Au match aller, on a encaissé deux buts évitables, qui ont eu un impact important sur le match nul. On était toujours en vie en arrivant ici. Les marges sont tellement fines. Une erreur ou un moment pouvait faire la différence", a estimé Arteta. "On a eu nos moments, notamment en première période. Ca n'a jamais été de très grosses occasions", a-t-il reconnu.

En Ligue des champions, bien jouer ne suffit pas, et il faut savoir plus que tout maîtriser temps forts et temps faibles. Cette science de la gestion s'acquiert par l'expérience "On n'a pas été dans cette position depuis 14 ans, on n'a pas joué la Ligue des champions depuis 7 ans. Il y a une raison à cela" a évalué le technicien espagnol, visiblement tourné vers l'avenir.

Car Arsenal, à deux points de Manchester City à six matchs de la fin de saison, est encore en lice pour un titre de champion que les Londoniens avaient laissé passer l'année dernière avec une fébrilité palpable. Un titre qui leur échappe depuis 2004. "Ce match va nous rendre meilleurs" a conclu Arteta. Pour ne pas finir la saison bredouille, il le faut.