Braga - Marseille (3-2) : L'OM s'enfonce encore un peu plus...
Mis à jour 22/10/2015 à 23:28 GMT+2
L'Olympique de Marseille s'est incliné à Braga (3-2) jeudi soir lors de la 3e journée de la Ligue Europa. Les Phocéens, menés 2-0 à un peu plus de 5 minutes de la fin, sont revenus grâce à des buts d'Alessandrini et Batshuayi, avant de concéder un troisième but dans la foulée. L'OM est 3e de son groupe.
Marseille a la tête au fond du seau. Malgré un net sursaut d'orgueil en toute fin de match, l'OM s'est logiquement incliné sur la pelouse de Braga face à des Portugais bien plus entreprenants (3-2) et enchaine un septième match sans la moindre victoire. Ce revers, le deuxième consécutif en Ligue Europa, maintient les hommes de Michel à la 3e place, à un point désormais de Liberec qui a partagé les points face à Groningen (1-1). Un nul qui fait clairement les affaires de l'OM, toujours en course pour la qualification. Mais il faudra montrer un autre état d'esprit lors de la phase retour.
La folle fin de match ne fut qu'une illusion. Baladés durant toute la rencontre, les Marseillais sont revenus au score en trois minutes sur un coup franc d'Alessandrini (2-1, 84e) puis sur une reprise de Batshuayi après un centre parfait de Nkoudou tout juste entrée en jeu (2-2, 87e). Mais quelques secondes plus tard, Alan a profité d'une sortie ratée d'un Mandanda pourtant irréprochable jusque-là pour sceller une victoire méritée (3-2, 88e).
Diarra blessé ?
Méritée car, ce jeudi, l'OM de Michel, qui avait choisi de se priver de Nkoulou et Cabella au coup d'envoi, a manqué de tout. D'envie, de talent et d'intelligence. A l'image d'un Karim Rekik en perdition sur les deux buts de Braga. Sur le premier, une louche sublime d'Hassan (61e), son alignement hasardeux a ouvert un boulevard au buteur égyptien. Sur le second, une frappe à bout portant d'Eduardo (77e), il a manqué de promptitude après une parade de Mandanda.
Rekik a incarné mieux que personne la fragilité marseillaise. Notamment lors d'une première période d'une extrême faiblesse. Il a fallu un grand Mandanda pour maintenir les siens dans la bataille (17e, 57e, 58e) puisque, avant l'heure de jeu, Marseille n'a absolument rien montré. Pour ne rien arranger, Lassana Diarra, rare éclaircie au cœur d'un début de saison bien morose, est sorti en se tenant la cuisse (83e). Non décidément, l'OM a la tête au fond du seau.
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