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Les intermittents du spectacle n’ont plus le choix

Julien Huet

Mis à jour 14/04/2017 à 07:32 GMT+2

LIGUE EUROPA - Cinq jours après le désastre devant Lorient (1-4), les Lyonnais jouent leur saison face au Besiktas Istanbul en quart de finale aller de la Ligue Europa.

Alexandre Lacazette et Mathieu Valbuena sur la pelouse du Parc OL.

Crédit: AFP

Vingt-trois victoires, dix-huit défaites et seulement cinq matchs nuls. Avec l’Olympique Lyonnais, c’est tout ou rien. Capable d’aller gagner à Monaco, d’obtenir le nul à Turin, d’éliminer la Roma, de "cartonner" bon nombre d’équipes, Lyon s’est également habitué à des défaites cuisantes : à Dijon en août, contre Bordeaux et à Lorient en septembre, devant Guingamp en octobre, décembre et février, à Caen en janvier, à Saint-Etienne en février, devant Lorient en avril… Bref, il ne s'est pas écoulé un mois sans que l'OL ne perde au moins un match. Dans la médiocrité, au moins, Lyon fait preuve d’une constance remarquable. "C'est arrivé trop souvent cette saison", soupire Bruno Genesio.
Il est dès lors assez improbable d’imaginer que l’équipe la plus irrégulière de l’ère Aulas soit capable d’aller décrocher le graal : le premier titre européen de l’histoire du club. Le président lyonnais a un argument imparable pour répondre à l’interrogation : "En foot, tout est possible", assène-t-il. Une formule un peu facile mais difficilement contestable, surtout que JMA rappelle autant que possible l'exemple de la remontada du Barça contre le PSG. Qui peut aujourd’hui affirmer que l’OL est incapable de gagner la Ligue Europa ? Personne. Mais personne ne peut aussi certifier que l’équipe de Bruno Genesio va venir à bout du Besiktas Istanbul.
On a assez choisi nos matches cette année
Ce que l’on sait, au moins, c’est que cette équipe possède des vertus de rebond : les cinq défaites précédentes au Parc OL ont été suivies par quatre victoires contre un seul revers. "J’ai confiance en la capacité du groupe à ressusciter après une défaite", rassure Jean-Michel Aulas. Lequel voit dans le "confort" du Parc OL une explication aux échecs répétés à Décines : "Le stade peut provoquer un brin de suffisance mais il ne faudrait pas faire trop d’analyses psychologiques".
L’un de ses joueurs, Jérémy Morel, n’a toutefois pas eu besoin d’un diplôme pour officialiser ce que tout le monde avait déjà vu : "On sait de quoi on est capables, c’est gênant. On a assez choisi nos matchs comme ça cette année". Ce que Bruno Genesio confirme avec des mots plus mesurés quand on lui fait remarquer que l'OL a trop souvent été coupé en deux cette saison : "C'est vrai mais ce n'est pas arrivé en coupe d'Europe. C'est avant tout un problème de concentration''. De quoi rendre schizophrènes tous les supporters de l’Olympique Lyonnais.
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