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Pourquoi Nice et l’ASSE ont les moyens de jouer la Ligue Europa cette saison

Glenn Ceillier

Mis à jour 15/09/2016 à 17:01 GMT+2

LIGUE EUROPA - Chaque année, on espère voir les clubs français s'illustrer un peu plus en Ligue Europa. La déception est régulièrement au rendez-vous. Mais cette saison, il y a des motifs d'espoirs avec Saint-Etienne et Nice, qui ne semblent pas partis pour prendre à la légère cette épreuve. Voici pourquoi.

Ricardo Pereira (Nice) face à Romain Hamouma (Asse) - 2016

Crédit: Panoramic

Les Verts sont presque devenus des habitués

La Ligue Europa, Saint-Etienne commence à connaître. Les Verts sont en phase de poules pour la troisième saison de rang. Après avoir été sortis en poules en 2014-2015, ils avaient réussi à se qualifier pour la phase finale la saison dernière avant d'être éliminés de peu en 16e de finale par l'équipe suisse de Bâle. Les hommes de Christophe Galtier sont rôdés à cette épreuve à l'image des Loïc Perrin, Stéphane Ruffier et autre Fabien Lemoine. C’est un vrai atout. Et ils comptent bien poursuivre leur progression.

A Nice, Favre peut apporter la culture allemande

Lucien Favre n'est pas un produit de la Ligue 1, où la Ligue Europa est souvent laissée de côté par les techniciens. Passé par la Bundesliga, le Suisse ne compte ainsi pas prendre à la légère cette compétition. Dès sa prise de fonction, il a annoncé la couleur : "Nous jouerons la Ligue Europa à fond, comme je l'ai fait en Allemagne". Il n'a cependant jamais vraiment brillé en C3, une épreuve où il a échoué en seizième de finale à deux reprises avec Mönchengladbach.

Des effectifs plus complets pour jouer la L1 et la C3

Le problème des clubs français en Ligue Europa est aussi lié à un manque de profondeur d'effectif. Ces dernières saisons, leur banc n'était souvent pas à la hauteur pour exister en C3 tout en jouant la L1. "C'est une charge importante avec l'enchaînement des matches jeudi et dimanche entre mi-septembre et mi-décembre. On ne peut pas l'occulter et il faut avoir les moyens de faire tourner l'équipe. A Mönchengladbach, je procédais à 4 ou 5 changements", rappelle Favre.
Ça tombe bien : sur le papier, Saint-Etienne mais aussi Nice semblent avoir étoffé leur groupe pour ne pas négliger la C3. Si Mario Balotelli, Younes Belhanda ou encore Dante sont les têtes d'affiche du mercato, des jeunes prometteurs comme Wylan Cyprien, Arnaud Lusamba et Rémi Walter ont aussi rejoint les Aiglons. Le banc niçois est intéressant. Alors que Christophe Galtier voulait "changer les choses" et a accueilli Leo Lacroix, Cheik Mbengue, Henri Saivet ou encore Jordan Veretout, Saint-Etienne s'est aussi donné un peu plus de profondeur. De quoi normalement faire tourner, sans se retrouver trop amoindri.
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Balotelli

Crédit: Panoramic

Des recrues qui veulent jouer la Ligue Europa et s'y illustrer

Ravis de faire vivre des soirées européennes à leurs supporters, Christophe Galtier et Lucien Favre ont tenu des discours offensifs pour cette Ligue Europa. La compétition fait clairement partie de leurs objectifs de la saison. Et côté joueurs, la donne est identique. Lors de leur présentation, les recrues ont notamment mis l'accent sur cette C3. A Nice, Mario Balotelli a ainsi annoncé qu'il était "en Ligue Europa pour la gagner''. Et à Saint-Etienne, Leo Lacroix a lui reconnu que "la Ligue Europa a pesé dans sa décision". Enfin, pour des joueurs comme Henri Saivet et Jordan Veretout qui sont prêtés, c'est aussi une bonne manière de se rappeler aux bons souvenirs de leur club dans une épreuve plus médiatisée en Angleterre que la L1.
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