Après la tentative de coup d'Etat, Aulas rassure sur la situation de l'OL à Istanbul

"Pour le moment, il n’y a pas de danger. Les choses vont se dérouler calmement. Soit on rentrera sans avoir joué si on ne le peut pas, soit on rentrera comme c’est prévu demain soir après le match." Dans une interview accordée à nos confrères de RMC Sport, Jean-Michel Aulas est revenu sur la situation de son équipe, actuellement en Turquie alors que le pays est dans la confusion suite à une tentative de coup d'état. Le club, avec notamment ses joueurs vedettes, Alexandre Lacazette, Nabil Fekir ou Mathieu Valbuena, avait atterri à Istanbul vendredi en fin de matinée pour disputer un match amical samedi face à Fenerbahçe.

Jean-Michel Aulas n'est pas présent sur place mais a eu des nouvelles de son équipe : "La situation est plutôt bien maîtrisée et elle ne nous concerne pas directement. Eux (les joueurs) ne perçoivent pas la situation de la même façon que nous." Dès son arrivée, la délégation lyonnaise a été prise en charge par une protection policière que l'OL avait demandé et qui est toujours présente à l'hôtel Mariott Asia, situé dans le quartier de Fenerbahçe, dans la partie asiatique de la ville.

Pierre Bideau, le chef de presse du club de l'Olympique lyonnais, en avait dit un peu plus sur la situation de l'équipe vendredi soir. "Nous sommes à 20 kilomètres des ponts du Bosphore. Nous sommes loin du centre névralgique des événements, plutôt dans une zone d'affaires. On ne sait pas grand chose et les informations nous parviennent au compte-goutte. La circulation en ville est très confuse. Un couvre-feu est instauré à partir de minuit", a-t-il précisé.

"A l'hôtel, il n'y a pas d'état de psychose. Les aéroports sont fermés et nous sommes dans l'inconnu mais il n'y a pas d'état de stress de notre part", a poursuivi le chef de presse qui a expliqué que l'équipe était allée s'entraîner au centre technique du club de Fenerbahçe en fin d'après-midi. "C'est au retour, à la fin du repas, vers 22H00, que nous avons appris pour les événements en cours", a-t-il dit. Un autre membre de la délégation de l'OL évoque quant à lui "des gens incrédules devant les écrans TV à l'hôtel"."Nous étions quatre à regarder les informations sans comprendre les commentaires en turc et d'un coup, nous nous sommes retrouvés peut-être quarante devant les images alors que des véhicules de l'armée passent en ville", décrit-il.