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Bleus - Boulettes, doublure, Kos The Boss : Koscielny a presque tout connu en Bleu
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Publié 07/11/2017 à 18:13 GMT+1
MATCHES AMICAUX – Laurent Koscielny mettra un terme à sa carrière internationale l'été prochain. L'occasion de revenir sur le parcours atypique et cabossé du meilleur défenseur des Bleus de l'Euro 2016.
Laurent Koscielny lors de l'Euro 2016
Crédit: Getty Images
Il a pris son temps mais a fini par devenir incontournable. Laurent Koscielny a su détacher cette étiquette d'éternelle doublure en Bleu mais ce ne fut pas de tout repos. A huit mois de sa retraite internationale, retour sur son parcours en équipe de France ou comment la doublure de Mexès et Rami est devenu Kos The Boss.
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Koscielny : "Il me reste six mois pour m'épanouir avec l'équipe de France"
Video credit: Perform
2011 – 2012 : Doublure et première toile
Koscielny débarque en Bleu en février 2011, quelques mois après Knysna, mais doit attendre novembre pour disputer ses premières minutes. Après des débuts réussis à Arsenal, il se fait une place dans l'ombre de l'incontournable duo de l'époque : Philippe Mexès – Adil Rami. Il aborde sa première phase finale, l'Euro 2012, dans la peau d'une doublure. Mexès suspendu pour le quart de finale, il est propulsé dans le onze. Il provoque le deuxième but espagnol, un penalty transformé par Alonso (90e+1). Mais Didier Deschamps ne lui en tient pas rigueur. Sauf blessure ou suspension, le technicien basque le convoquera à chaque rassemblement.
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FOOTBALL 2012 France - Lloris, Koscielny, Giroud
Crédit: AFP
2013 – 2015 : Victime du duo Varane-Sakho… et de ses boulettes
Dès octobre 2012, le défenseur d'Arsenal grimpe dans la hiérarchie et profite de la suspension de Yanga-Mbiwa en Espagne pour s'installer dans le onze. Mais il concède un deuxième penalty en Bleu, encore face à la Roja, d'une main dans la surface. En défense centrale, il prend racine aux côtés d'Abidal mais les barrages pour le Mondial 2014 vont entamer son crédit. En Ukraine, Kos' provoque un nouveau penalty, pète les plombs en fin de match, se fait expulser et la France fait quasiment une croix sur la Coupe du monde (2-0).
Au retour, un doublé de Sakho, alors associé à Varane, envoie les Bleus à Rio. Koscielny a raté le match fondateur d'une génération et va longtemps le payer. Au Brésil, il passe derrière l'incontournable charnière Varane-Sakho, très complémentaire et promise à un avenir radieux. Le Gunner semble destiné à un statut de doublure.
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Laurent Koscielny s'est fait expulser face à l'Ukraine à Kiev
Crédit: Panoramic
2016-2017 : Kos The Boss
Koscielny, désormais irréprochable en sélection, cumule du temps de jeu en Bleu après le Mondial mais il n'est pas installé dans le onze. Sa présence semble soumise aux temps de jeu de jeu de Sakho en club et de l'état de santé du fragile Varane. L'Euro 2016 va marquer un tournant. Un contrôle antidopage positif du défenseur de Liverpool et une blessure à la cuisse du Madrilène offrent un boulevard à Koscielny. Il devient le patron de la défense des Bleus et s'affirme avec force. L'ancien Tourangeau est l'un des Bleus les plus réguliers du tournoi. Finies les boulettes, il est devenu Kos The Boss.
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Laurent Koscielny lors de France-Suisse
Crédit: Panoramic
2018 : L'ombre Umtiti
Incontournable dans le groupe, Koscielny l'est-il dans le onze ? Aujourd'hui, Deschamps dispose de trois défenseurs de très haut niveau pour deux places. Samuel Umtiti, excellent à Barcelone et chaque fois que les Bleus ont fait appel à lui, a rattrapé son retard et le sélectionneur porte toujours en haute estime un Raphaël Varane devenu vice-capitaine. Les mois qui viennent dessineront une hiérarchie mais, malgré un Euro très costaud, Koscielny n'a aucune garantie. C'est un peu l'histoire de sa vie en Bleu. Une vie faite, jusqu'ici, de 49 sélections. De très haut et de très bas. Ila tout connu ou presque. Il lui reste à décrocher un titre.
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Samuel Umtiti
Crédit: Getty Images
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