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Samir Nasri revient sur les conditions de son transfert d’Arsenal à Manchester City en 2011

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 01/04/2013 à 20:26 GMT+2

Samir Nasri a expliqué lundi sur BeIn Sport les conditions de son départ d’Arsenal et réfute l’idée que son transfert vers Manchester City était lié uniquement à un choix financier. Régulièrement critiqué par Roberto Mancini, l’international estime que son manager fait preuve de "mauvaise foi" avec lui.

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Crédit: Eurosport

La vérité de Samir Nasri. Dans un entretien accordé à BeIn Sport lundi, sa première sortie médiatique depuis l’Euro 2012, le milieu de Manchester City est revenu sur son transfert dans le Nord-Ouest de l’Angleterre pour garantir qu'il avait fait un choix sportif plutôt que financier. Après avoir rendu hommage à Arsène Wenger, "le plus grand entraîneur (qu’il a) jamais côtoyé", l’ancien Marseillais (25 ans) a donné sa version de son départ d’Arsenal, lors du mercato estival en 2011. "Wenger sait comment ça s’est passé", a expliqué Nasri. Selon lui, le propriétaire du club londonien a mis la pression sur son manager pour conclure la transaction. "(Stan) Kronke lui a dit de ne pas s’asseoir sur une indemnité de transfert. Il me restait un an de contrat (son bail courait jusqu’en juin 2012, ndlr), j’avais beaucoup de propositions, de grands clubs, je n’avais discuté avec personne car cela ne se faisait pas vis-à-vis d’Arsenal. Cela a toujours été très clair entre nous. »

Après de longues semaines de discussions et de rumeurs, Nasri a fini par signer son contrat le 23 août 2011. Les critiques se sont alors multipliées dans les médias, sur ce choix et surtout sur l’attitude du joueur dans les jours précédant son départ. Son implication avait notamment été pointée du doigt. Mais pour Nasri, sa décision était logique sur un plan sportif. "Ce n’est pas un manque d’ambition. Arsène Wenger veut gagner mais il n’a pas les moyens de rivaliser avec les autres clubs. Quand en juin, il vend Fabregas, il me dit : 'J’ai recruté Gervinho et il n’y aura pas autre joueur'. Tu sais que tu vas lutter. Manchester United, City et Chelsea achètent des joueurs dans tous les sens…" La suite lui a donné raison, puisqu’il a remporté an mai dernier la Premier League avec City, son premier titre majeur en Angleterre.

"Mancini fait preuve d’un peu de mauvaise foi"

Nasri réfute aussi l’idée selon laquelle l’argument économique aurait influé sur ses envies de transfert et sur sa volonté de quitter Arsenal, trois ans après son arrivée. S’il reconnait avoir augmenté son salaire en rejoignant Manchester City, il estime que "ceux qui ont dit que j’avais fait un choix financier ne sont pas honnêtes : quand on regarde les deux effectifs, avec tout le respect que j’ai pour mes amis d’Arsenal, il n’y a pas photo". "Je gagne mieux ma vie à City qu’à Arsenal, on ne va pas se mentir, a-t-il poursuivi. Mais je suis allé dans une équipe plus compétitive qui m’a donné raison en fin de saison." Le titre de champion de City, Nasri y avait largement participé, avec cinq buts et neuf passes décisives en trente apparitions en Premier League. Mais depuis le début de la saison, le Français est moins décisif (une réalisation, quatre passes) et son temps de jeu s’est réduit. "Si je jouais cette année à City, je n’aurais aucun regret, a assuré Nasri. Tu peux avoir n’importe quel salaire, quand tu es joueur, tu as envie de jouer. L’argent vient quand tu es bon."

Ce qui, d’après Mancini, n’est le cas que trop rarement ces derniers mois. Excellent samedi contre Newcastle (4-0), le Mancunien n’a pas échappé à une pique de son coach. Le manager italien a lâché lundi à Sky Sports qu’il avait parfois envie de "baffer" l’international français. "Il fait preuve d’un peu de mauvaise foi, a répondu Nasri. Il y a eu l’Euro, la tourmente médiatique, quand tu es footballeur et quand, dans la tête, ça ne va pas, sur le terrain, ça ne va pas non plus. Je ne fais pas une bonne saison, mais dire que je joue à 50%, ce n’est pas vrai. J’essaie mais…" Mais ce n’est pas encore suffisant pour Mancini. Nasri est lui resté évasif sur un éventuel départ en fin de saison si sa situation à City venait à rester inchangée. Il a balayé les rumeurs Monaco ("Je ne suis pas courant") et PSG ("Mon père n'a jamais été contacté"). Même s'il ne devrait pas supporter longtemps d'être cantonné à un rôle de second choix chez les Citizens.
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