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Vainqueur sans briller, Arsenal met la pression sur les deux Manchester

Ilyes Ramdani

Mis à jour 11/04/2015 à 21:01 GMT+2

Arsenal s'est imposé, samedi, face à Burnley (1-0), pour le compte de la 32e journée de Premier League. Grâce à un but d'Aaron Ramsey dès les premières minutes d'un match terne, les Gunners conservent la deuxième place du championnat. Ils peuvent même espérer creuser l'écart sur Manchester United (3e) et Manchester City (4e), qui s'affrontent dimanche (14h30).

Arsenal-Burnley, mars 2015

Crédit: Panoramic

La manière n’y fut pas, mais qu’importe. Arsenal s’est imposé (1-0) sur la pelouse de Burnley, pour le compte de la 32e journée de Premier League. Les Gunners ont pris le dessus sur leurs adversaires du soir grâce à un but d’Aaron Ramsey dans le premier quart d’heure de jeu (12e). Au terme d’un match insipide, les hommes d’Arsène Wenger s’offrent donc la garantie de finir le week-end à la deuxième place du classement. Au grand dam de Burnley, qui s’enlise dans la zone rouge (18e).
Bien malheureux celui qui entreprit de manquer le premier quart d’heure de la rencontre. Car c’est là que l’essentiel de l’action a eu lieu. Des premières minutes ouvertes, un Arsenal entreprenant, et même un but : tout y était. Aaron Ramsey a ainsi conclu ce temps fort en trompant la vigilance de Heaton à la conclusion d’un cafouillage dans la surface de réparation (12e). Ce fut à peu près tout. Après avoir démarré en trombe, les 22 acteurs ont livré une rencontre terne, sans relief, souvent ennuyeuse.

Coquelin, encore excellent

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Olivier Giroud face à Burnley, en avril 2015

Crédit: AFP

L’indigence des locaux, qui ont longtemps paru tituber lorsqu’il s’est agi de faire autre chose que d’envoyer des longs ballons vers l’avant, y a certes joué un rôle. Mais Arsenal n’est pas tout à fait innocent dans le pauvre spectacle proposé ce samedi. Timorés, parfois émoussés physiquement (à l'exception notable d'un Coquelin à nouveau brillant), les Gunners ont géré leur avantage sans se sublimer outre-mesure. Quelques inspirations de grande classe signées Özil, Cazorla ou Welbeck (en toute fin de match) se sont rapidement muées en faux espoirs.
Sans conséquence pour Arsenal, qui signe là sa huitième victoire consécutive. Confortablement installé dans son fauteuil de dauphin (à huit longueurs de Chelsea), le club londonien pourra regarder sereinement ses poursuivants, United (3e) et City (4e) s’entredéchirer dimanche.
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