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Du relais essentiel à l’adversaire apprécié, Garde retrouve Wenger, son mentor

Glenn Ceillier

Mis à jour 13/12/2015 à 08:46 GMT+1

PREMIER LEAGUE - Rémi Garde va retrouver Arsène Wenger lors d'Aston Villa – Arsenal ce dimanche (14h30). Pour l'ancien entraîneur de Lyon - aujourd'hui sur le banc d'Aston Villa -, c'est forcément un rendez-vous spécial. En tant que manager, Wenger l’inspire et il ne s’en cache pas.

Aston Villa's French manager Remi Garde looks on during the English Premier League football match between Aston Villa and Manchester City at Villa Park in Birmingham, central England on November 8, 2015

Crédit: AFP

Il y a un monde d'écart. Entre Aston Villa, bon dernier de Premier League, et Arsenal, deuxième. Mais la différence est presqu’identique entre la carrière de Rémi Garde et celle d'Arsène Wenger. Ce dimanche à 14h30, l'ancien protégé, aujourd'hui sur le banc des Villans, va retrouver son ancien club et son mentor. Une première depuis son arrivée sur un banc en Premier League. Forcément, ce n'est pas un match comme les autres pour lui.
Bien sûr, Remi Garde n'a pas marqué l'histoire d'Arsenal comme des Thierry Henry ou autre Patrick Vieira. Il y a joué trois saisons, pour 31 petits matches de Premier League. Mais son rôle a été crucial. Débarqué sur les bords de la Tamise en 1996 juste avant Arsène Wenger qui l'avait recommandé à Arsenal, il s'est très vite imposé comme un relais crucial du manager alsacien dans le vestiaire londonien.
"Cela donnait un peu l'impression qu'il était là pour nous montrer ce que Wenger voulait en termes de passes, de jeu en mouvement et d'attitude", se souvient son ancien coéquipier Adrian Clarke à Sky Sports. "On était nombreux à le percevoir comme un joueur-coach alors qu'il ne faisait pas partie du staff". Plus qu'un joueur donc. Un truchement essentiel qui n'est pas étranger à la réussite de Wenger à Arsenal. Les années ont passé mais les deux hommes ont conservé une relation spéciale même s'ils "communiquent peu" selon Garde.
J'adore sa façon de gérer ses joueurs et son club
Dès ses premiers pas en tant qu'entraîneur à Lyon, Garde a assumé ce lien de filiation. "Je m'identifierais à Arsène Wenger. J'ai eu la chance de travailler avec lui pendant trois ans. D'un point de vue humain et footballistique, il m'a marqué. Ses conceptions aussi", avait-il lâché en 2011. Aujourd'hui, il trace le même sillon : "Je ne veux pas me comparer à Arsène vu tout ce qu'il a réalisé dans sa carrière. J'en suis trop loin. Mais en terme de personnalité, j'adore sa façon de gérer ses joueurs et son club".
Un Garde inspiré par Wenger. Les amateurs de L1 ont pu s'en apercevoir à Lyon où il prônait un jeu offensif et s'appuyant sur des jeunes joueurs. A Birmingham, les fans d'Aston Villa attendent encore. Mais Rémi Garde n'est arrivé que depuis quelques semaines à Villa où il n'a toujours pas gagné après quatre matches, malgré un bon nul à Southampton. Il faut lui laisser du temps. Pour le moment, il doit déjà redonner confiance à son équipe.
Un bon mentor qui garde un œil sur le travail de ses anciens protégés, Wenger confirme : "Il est très intelligent. Il a une vision positive du jeu et a envie de faire jouer ses équipes. Mais actuellement, il doit parer à l'efficacité et mettre l'accent sur le côté défensif". Après et s'il y parvient, Garde pourra tenter de faire du Wenger. En attendant, ce dernier ne lui fera pas de cadeau dimanche. "Nous sommes des compétiteurs donc laissons le faire son travail", conclut Wenger. Garde n’en attendait pas moins de son mentor. Même s’il espère qu’il n’y aura pas un monde d’écart sur la pelouse.
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