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Qualifications Euro 2016: L'Espagne pour reprendre confiance, le Pays de Galles pour l'histoire

Loïc Tanzi

Mis à jour 07/09/2014 à 02:41 GMT+2

A partir de dimanche, 53 pays vont se disputer les 23 tickets pour l'Euro 2016. Tour d'horizon groupe par groupe sur les forces en présence.

Célébration de Gareth Bale contre l'Ecosse - 12/10/2012

Crédit: Panoramic

Groupe A : La bataille derrière les Pays-Bas

L’épouvantail : Les Pays-Bas ont marqué leur retour dans l’élite du football mondial lors de la dernière Coupe du monde après un Euro 2012 complètement manqué. Guus Hiddink, qui a remplacé Louis Van Gaal, va poursuivre le projet de son prédécesseur : faire confiance à une nouvelle génération de joueurs révélée au Brésil. Parmi eux, Jasper Cillessen, Bruno Martins Indi, Stefan de Vrij, Memphis Depay et Daley Blind font figure de leaders.
La stat : La République Tchèque, pays qui existe depuis 20 ans, n’a jamais manqué un championnat d’Europe, disputant même une finale en 1996 et une demi-finale en 2004.
Gardez un œil sur… l’Islande : Sur la dynamique de la meilleure performance de son histoire, le barrage pour la Coupe du monde 2014 perdu face à la Croatie, l’Islande a une carte à jouer dans ce groupe. Le sélectionneur suédois, Lars Lagerbäck, qui a construit son équipe autour de celle des moins de 21 ans s’appuie sur un système défensif solide et sur des buteurs, évoluant pour la plupart en Eredivisie, efficaces.
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Robben et consorts éliminés du Mondial au tirs au but (Pays-Bas - Argentine)

Crédit: Panoramic

Groupe B : Une autoroute pour la Belgique

L’épouvantail : La Belgique de Marc Wilmots ne semble pas avoir d’adversaire à sa mesure. Portés par une nouvelle génération qui a mené le pays à sa première phase finale d’un tournoi majeur depuis 12 ans, les Diables Rouges veulent maintenant renouer avec une compétition qu’ils n’ont plus connue depuis 2000, à domicile. De nouvelles têtes, comme Thorgan Hazard, Jordan Lukaku ou Yannick Ferreira-Carrasco pourraient amener de la concurrence dans un groupe qui n’en manquait déjà pas.
La stat : Parmi les 6 équipes du groupe, seule la Belgique a déjà connu la phase finale d’un championnat d’Europe. A quatre reprises, en 1972, 1980,1984 et 2000. Les Diables Rouges n’ont cependant jamais remporté la compétition, perdant en finale contre la RFA (2-1) en 1980.
Gardez un œil sur … le Pays de Galles : A l’image de la Belgique, le Pays de Galles compte sur une génération talentueuse pour se qualifier pour la deuxième fois de son histoire à l’Euro. Gareth Bale, figure de proue de cette équipe a déjà annoncé avant le début des qualifications que son équipe avait les moyens de réaliser cet objectif sans même passer par les barrages. La légende galloise, Ryan Giggs, est du même avis que le joueur du Real Madrid : "Ces deux prochaines années doivent être celles du retour du Pays de Galles. Avec Aaron Ramsey, Gareth Bale et Joe Allen en chefs de fil, nous pouvons y arriver."
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Gareth Bale à l'entrainement avec sa sélection du Pays de Galles

Crédit: Panoramic

Groupe C : L'Espagne et les autres

L’épouvantail : Double tenante du titre, l’Espagne doit se reconstruire après une élimination dès le premier tour de la dernière Coupe du monde. Xavi, Xabi Alonso ou encore David Villa ont tous décidé de laisser la place à de nouveaux visages. Un renouvellement qui doit se faire en douceur pour l’ex-capitaine de la sélection Carles Puyol : "Le plus important est l'expérience acquise. Il faut se baser dessus pour rénover tranquillement sans remettre à plat tout ce qui a été fait jusqu'ici." L’ancien défenseur du FC Barcelone a visiblement été écouté par Vicente Del Bosque qui a décidé d’appeler Mikel San José (Bilbao), Isco (Real Madrid), Bartra (Barcelone) ou encore Alcacer (Valence) pour la réception de la Macédoine, lundi.
La stat : Lors de la finale de l’Euro 1976, contre la RDA, la Tchécoslovaquie comptait dans son équipe, huit joueurs originaire de Slovaquie. Depuis son indépendance en 1993, le pays n’a participé à aucune phase finale de championnat d’Europe.
Gardez un œil sur … personne : Derrière l’Espagne, ce n’est pas le néant, mais presque. Entre une équipe ukrainienne en totale perte de vitesse depuis 2012 et minée par le conflit à l’est de son pays, l'imprévisible Slovaquie et la Biélorussie encore trop tendre, la deuxième place va se jouer lors des confrontations directes.
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Diego Costa entouré par Mamadou Sakho et Patrice Evra lors de France-Espagne

Crédit: Panoramic

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