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Samir Nasri officialise sa retraite en équipe de France

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 10/08/2014 à 14:39 GMT+2

Samir Nasri l’affirme dans The Guardian : il ne portera plus le maillot de la sélection. Voici les 8 déclarations qui justifient sa retraite internationale.

Samir Nasri avec le maillot de l'équipe de France, en 2013.

Crédit: AFP

Skysports l’avait révélé le lundi 4 août. Dimanche, Samir Nasri l’a officialisé : après 41 sélections, il ne jouera plus en Bleu. Dans un long entretien accordé au Guardian, le milieu offensif de Manchester City dit sans détour ce qu'il a sur le coeur. Il détaille les raisons qui l'ont poussé à tirer un trait définitif sur l'équipe de France, avec laquelle il avait débuté en 2007.

Le maillot bleu ne faisait plus son bonheur

Si Samir Nasri renonce à la sélection nationale, c'est avant tout parce qu'il n'y puisait aucun épanouissement personnel.
Je ne veux plus y aller. Je ne suis pas heureux.

Une décision mûrement réfléchie

Cette retraite internationale, Nasri y songeait depuis un moment. Depuis le dernier Euro, au cours duquel il avait dérapé, sur et en dehors du terrain.
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Face à l'Angleterre, Samir Nasri marque pour le premier match de l'équipe de France à l'Euro 2012 et s'adresse aussitôt aux journalistes présents en tribune de presse.

Crédit: AFP

J’y pensais depuis 2012 après l’Euro et c’est juste une confirmation. J’aurai seulement 29 ans au moment de l’Euro 2016, mais l’Equipe de France ne me rend pas heureux.

Le Mondial ? Aucun regret

Philosophe, Samir Nasri au moment d’expliquer pourquoi il n’était pas au Brésil avec les Bleus. Avec du recul, il l'a bien vécu.
Je n’ai pas eu un été difficile. J’ai bien coupé. Ne pas aller au Mondial, c’est la vie.

Une relation difficile avec Deschamps…

Insultes, procès. La relation entre Samir Nasri et Didier Deschamps, déjà pas au beau fixe, a tourné au vinaigre lorsque la compagne du joueur a insulté le sélectionneur sur les réseaux sociaux après sa non-sélection. Des évènements qui ont définitivement anéanti toute idée de retour en sélection.
Reconnaissons-le, tant que Didier sera l’entraîneur des Bleus, je ne pense pas que j’aurai ma chance après tout ce qu’il s’est passé.

…qui n'explique pas tout

Mais le joueur de City est indulgent avec le sélectionneur. Et ne le rend pas responsable de son divorce avec l’équipe de France.
Ce n’est pas seulement en raison de Deschamps. Il fait ce qu’il pense être le mieux pour son équipe. Je comprends ses choix, je n’ai aucun problème particulier avec lui. C’est un tout.
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15 novembre 2013, à Kiev : Didier Deschamps décide de sortir Samir Nasri. Face à l'Ukraine, le Citizen connaît sa 41e et dernière sélection en équipe de France.

Crédit: AFP

Mis à l'écart du groupe

Indésirable. Avant le Mondial, des bruits couraient selon lesquels certains internationaux tricolores ne voulaient plus de Samir Nasri en équipe de France. Et qu’ils avaient même envoyé une délégation pour le faire savoir à Didier Deschamps. Cet épisode, même s'il n'est pas officiellement confirmé, l’ancien Marseillais ne l’a pas digéré.
Avant la Coupe du monde il a été dit que certains joueurs se sont plaints de moi. Pourquoi voudriez-vous que je sois dans un groupe où certains joueurs ne peuvent pas me dire la vérité en face et me dire qu’ils ont un problème avec moi ?

Pas content de cirer le banc

Cantonné au banc sous l’ère Deschamps, Nasri n’a jamais caché son mécontentement. C’est même ce mécontentement qui l’a empêché de partir au Brésil. "Quand il est remplaçant il n’est pas content, ça se sent et ça se ressent", avait lâché le sélectionneur le 13 mai, sur le plateau de TF1.
Deschamps disait que je n’étais pas content d’être sur le banc mais je ne connais pas un seul joueur qui aime être remplaçant, surtout quand on ne lui donne aucune raison.

Ses proches ont trop "souffert"

Brouilles avec Thierry Henry et Williams Gallas, insultes envers les journalistes : le parcours du Citizen en Bleu est jalonné de polémiques.
A chaque fois que j’y suis allé, il y a eu plus de problèmes. J’ai dû faire face à des accusations et ma famille en a souffert et je ne veux pas les faire souffrir. Donc c’est mieux d’arrêter et de me concentrer sur ma carrière en club.
Le 15 novembre 2013, Samir Nasri a donc honoré sa 41e et dernière sélection en équipe de France : une défaite en Ukraine (2-0).
Quatre jours plus tard, c'est sans lui que les Bleus avaient forcé le barrage de la Coupe du monde.
Lucile ALARD et Gil BAUDU
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